Mélenchon prêt à renoncer au poste de PM pour le bien de la coalition de Gauche !
Jean-Luc Mélenchon, leader des Insoumis, a déclaré ce dimanche 16 juin sur France 3 qu'il n'insisterait pas pour devenir Premier ministre si cela ne faisait pas consensus au sein de la coalition de gauche.
« Si vous pensez que je ne dois pas être Premier ministre, je ne le serai pas », a-t-il affirmé, précisant que cette décision revenait aux partis politiques composant le Nouveau Front populaire.
Réponse à l'Image de Leader Clivant
Mélenchon a abordé les critiques le qualifiant de figure divisive, réfutant les accusations portées contre lui, notamment celles d'antisémitisme. « Je ne serai jamais le problème, je serai toujours du côté de la solution », a-t-il insisté.
François Ruffin à Matignon ?
Concernant une possible nomination de François Ruffin comme Premier ministre en cas de victoire de la coalition, Mélenchon a répondu que la décision appartenait à Ruffin lui-même, rappelant que ce dernier s'était dit prêt à assumer cette responsabilité. Mélenchon a souligné que gouverner n’était pas une affaire d’amis ou de courants, mais de capacité à encaisser le choc de gouverner.
Ouverture à la Société Civile
Mélenchon a également mis en avant la volonté de la France insoumise de s’ouvrir à des figures de la société civile, citant la candidature de Céline Verzeletti, dirigeante de la CGT, dans la circonscription de Danielle Simonnet.
Accueil des Renforts, y Compris François Hollande
Interrogé sur le soutien de l’ancien président François Hollande au Nouveau Front populaire et sa candidature en Corrèze, Mélenchon s’est montré ouvert, affirmant que tout renfort était le bienvenu pour battre le Rassemblement national. Il a souligné l’importance de dépasser les rancœurs personnelles pour se concentrer sur les enjeux démocratiques.
Jean-Luc Mélenchon a exprimé sa « douleur » suite au retrait d’Adrien Quatennens de sa candidature, saluant la décision comme un acte honorable. Il a défendu le droit à la réhabilitation et insisté sur l’importance de la bonté et du pardon dans la vie politique, critiquant les « peines d’inéligibilité » imposées sans comité formel.
Cependant, cette vision n’est pas partagée par tous au sein de LFI. Manuel Bompard, coordinateur du parti, a qualifié la candidature de François Hollande de « incongrue et absolument incohérente », soulignant des divergences internes sur la stratégie électorale.
Ce discours de Mélenchon reflète une tentative de la part des Insoumis de montrer une image d’unité et de réconciliation, tout en préparant le terrain pour des décisions cruciales concernant la gouvernance future de la coalition de gauche.