Macron giflé: Damien Tarel ne conteste "pas du tout" les faits
L'auteur présumé de la gifle infligée au président lors d'un déplacement à Tain l'Hermitage (Drôme) est jugé en comparution immédiate ce jeudi, deux jours après les faits qui ont suscité une réprobation unanime du monde politique.
"Je pensais pas pouvoir le voir d'aussi près", a reconnu Damien Tarel ce jeudi face au tribunal.
Damien Tarel, a dit qu'il ne "pas du tout" contester les faits qui lui sont reprochés.
"Quand j'ai vu son regard sympathique et menteur qui voulait faire de moi un électeur, j'étais rempli de dégoût", a également déclaré le prévenu.
"Macronie": pour Damien Tarel, cela recouvre "la politique nationale d'Emmanuel Macron"
Interrogé sur la signification de "Montjoie", Damien Tarel répond que cela signifie "Allons-y".
Concernant l'expression "macronie", quand il a crié "À bas la macronie", il déclare que cela recouvre pour lui "la politique nationale d'Emmanuel Macron".
Macron giflé: "Je me suis senti investi", dit le prévenu
Interrogé sur ce point, Damien Tarel revendique la dimension symbolique de la gifle infligée à Emmanuel Macron.
"Je pense que beaucoup de monde ressent cette injustice. Je me suis senti investi", a-t-il assumé à la barre.
"Je ne voudrais pas faire le procès de notre démocratie, mais je pense qu'il n'a pas été élu par l'ensemble de la population française", a-t-il également déclaré.