Macron réaffirme son soutien aux agriculteurs au Salon de l’Agriculture

En visite au Salon de l’agriculture, Emmanuel Macron a tenu à réitérer l’engagement de son gouvernement en faveur des agriculteurs français, rapporte BFMTV.
Lors d’un point presse, le président a souligné l’importance de produire pour nourrir et de soutenir la transition du secteur agricole. Il a salué l’adoption récente de la loi d’orientation agricole, un texte qui, selon lui, représente une avancée majeure, notamment pour la jeune génération d’agriculteurs.
Emmanuel Macron a également affirmé que les agriculteurs ne devaient pas être la « variable d'ajustement » des politiques économiques et commerciales. Il a réitéré l'opposition de la France à l’accord UE-Mercosur, estimant qu’il ne garantissait pas une protection suffisante aux agriculteurs européens. « On fera tout pour qu’il ne suive pas son chemin », a-t-il déclaré fermement.
Face aux tensions dans le secteur, le chef de l’État a appelé au calme et au dialogue, tout en reconnaissant que de nombreux agriculteurs traversent actuellement une période difficile.
Des réactions syndicales contrastées
À l’issue de cette rencontre, les syndicats agricoles ont exprimé des avis partagés.
La Confédération paysanne, par la voix de Laurence Marandola, a fait part de sa déception, jugeant l’échange trop court et regrettant l’absence de réponses précises, notamment sur la mise en place de prix planchers promise lors de l’édition précédente du Salon. Elle a souligné que les agriculteurs restent confrontés à de lourdes difficultés économiques, climatiques et sanitaires.
À l’inverse, les Jeunes Agriculteurs ont salué une écoute attentive de la part du président. Quentin Le Guillous, leur secrétaire général, a reconnu certaines avancées législatives, tout en insistant sur la nécessité de poursuivre le travail, notamment face aux tensions géopolitiques et aux éventuelles nouvelles taxes commerciales, dans un contexte marqué par la politique de Donald Trump.
Si des progrès sont notés, les représentants du secteur appellent à des actions concrètes pour garantir un avenir plus stable aux agriculteurs français.