Mali: la Cédéao demande la désignation d’un président civil dans le plus vite possible
La Cédéao maintient les sanctions économiques contre Bamako et contre le Comité national pour le salut du peuple (CNSP), les militaires qui ont pris le pouvoir après avoir renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta.
À Niamey, au Niger, La Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao) étaient à nouveau au chevet du Mali, Iundi, pour presser la junte qui a pris le pouvoir au Mali, en demandant un retour «rapide» des civils.
La Cédéao maintient les sanctions économiques contre Bamako et contre le Comité national pour le salut du peuple (CNSP), les militaires qui ont pris le pouvoir après avoir renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta.
Le président nigérien Mahamadou lors de l'ouverture d'un sommet de la Cédéao à Niamey a affirmé lundi, qu’«Il est du devoir de notre communauté d'assister les Maliens en vue d'un rétablissement rapide de toutes les institutions démocratiques. La junte militaire doit nous aider à aider le Mali».
Mahamadou Issoufou également président en exercice de la Cédéao a insisté que «D'autres partenaires stratégiques du peuple Malien fondent le même espoir», a cité le Figaro.
Le président nigérien a rappelé que la Cédéao avait «pris des sanctions et demandé à la junte militaire de regagner les casernes (...) et la mise en place d'une transition, d'une durée de 12 mois maximum, dirigée par des civils».
La Cédéao maintient également le délai d'un an pour la transition. Selon le ministre nigérien des Affaires étrangères, Kalla Ankourao, au-delà de cette date, plusieurs institutions internationales risquent de quitter le Mali, condamnant ainsi le peuple malien.
Huit chefs d'Etat dont les présidents sénégalais Macky Sall et ivoirien Alassane Ouattara mais aussi le président de Guinée Bissau Umaro Sissoco Embalo étaient présents à l'ouverture du sommet.