Mali : la justice accuse une collaboration Terroristes/Touarègues
Cette cellule serait composée de plusieurs membres de groupes terroristes et de rebelles touarègues dont certains « ont signé l’accord pour la paix et la réconciliation issus du processus d’Alger de 2015 »,
« Une cellule terroriste qui aurait pour objectif de semer la terreur, de porter atteinte à l’unité nationale, à l’intégrité territoriale et de ternir l’image des Forces armées maliennes (FAMa), a été identifiée », a indiqué ce 29 novembre, le procureur général près la Cour d’appel de Bamako dans un communiqué.
Cette cellule serait composée, selon la même source, de plusieurs membres de groupes terroristes et de rebelles touarègues dont certains « ont signé l’accord pour la paix et la réconciliation issus du processus d’Alger de 2015 », précise le site MaliActu.
« Les faits révélés par l’enquête pourraient constituer des infractions présumées telles que l’association de malfaiteurs, les actes de terrorisme, le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, la détention illégale d’armes de guerre et de munitions, ainsi que la complicité de ces mêmes faits », indique la même source.
Ces chefs d’inculpations relevés « ont déjà causé et pourraient continuer à causer des victimes civiles et militaires, mais surtout visent à remettre en question la capacité des FAMa ( Forces de l’armée maliennes, NDRL) à accomplir leur mission de défense de l’intégrité du territoire et d’assurer la sécurité des personnes et des biens », poursuit Mali Actu.
Depuis le coup d’Etat militaire de mai 2021 et la prise du pouvoir dans le pays par une armée proche de la Russie, la FAMa a mené une guerre contre les groupes terroristes et séparatistes activant dans le pays. Avec l’aide de la milice russe de Wagner et des éléments de l’armée nigériane et burkinabé, les forces de Bamako ont pris possession le 13 novembre, de la ville de Kidal, dans le nord-est du pays, qui n’est autre que la principale ville de la rébellion touarègue.