Mali: La prodution d'or Kobada coûterait 152 millions USD
La production totale de la mine d’or Kobada est passée de 730 000 onces environ dans l’étude de faisabilité publiée en juin 2020, à 1,2 million d’onces aujourd’hui.
La compagnie minière African Gold Group a publié le 29 septembre une version actualisée de l’étude de faisabilité définitive (DFS) du projet aurifère Kobada au Mali. Selon l’évaluation, le capital initial pour développer la mine d’or passe de 125 millions $, dans la précédente version, à 152 millions $, récupérables au bout de 2,3 ans après le début de la production.
Les fonds serviront notamment à la construction d’une usine capable de traiter annuellement 3 millions de tonnes de minerai, avec une production de 1,2 million d’onces sur 16 ans, soit la durée de vie actuelle du projet. La valeur actuelle nette du projet a également augmenté de 57% pour atteindre 355 millions après impôts avec un taux de rentabilité interne de 38%. Kobada devrait en outre générer des flux de trésorerie nets d’impôts et de dépenses d’investissement de 550 millions $.
« Nous pensons qu'il existe toujours un potentiel important pour augmenter considérablement notre ressource totale de 3,1 millions d'onces. Kobada est maintenant positionné comme une grande opportunité de construction, dans une région prolifique de production d'or en Afrique de l'Ouest », se réjouit Danny Callow, PDG d'African Gold Group.
Notons que la mine sera alimentée par une centrale hybride (thermique et solaire) gérée par un fournisseur indépendant. Cela constituera, apprend-on, une économie de 43% par rapport aux centrales thermiques classiques et une réduction « substantielle » des émissions de gaz à effet de serre.
Malgré la menace terroriste persistante au Sahel, rappelons que les compagnies minières actives dans la région poursuivent leurs activités grâce à des protocoles de sécurité renforcés. Leurs convois routiers escortés par l’armée continuent pourtant de subir des attaques sporadiques auxquelles doivent mettre fin les autorités des pays producteurs d’or comme le Burkina Faso ou le Mali, s’ils veulent continuer à tirer profit des réserves du sous-sol.