Mali: le pays ordonne le départ des "forces étrangères" d'une base de l'aéroport de Bamako
Le Mali a ordonné le départ dans un délai de 72 heures des "forces étrangères" d'une base de l'aéroport de Bamako, servant de hub logistique à des soldats étrangers, de l'ONU notamment. Cet ultimatum intervient quelques semaines après l'arrestation de 49
- Mali : Le Premier Ministre Maïga Remercie l'Algérie Pour Sa Solidarité Et Son Soutien Constant
- Qui sont les patrons de la coalition GSIM menaçant le Mali ?
Toutes les «forces étrangères» présentes sur la base de la société Sahel Aviation Services (SAS) dans l'enceinte de l'aéroport de Bamako, doivent la quitter «dans un délai de soixante-douze heures», dit un courrier officiel des Aéroports du Mali à SAS, daté de lundi 1er août, reçu et authentifié mardi par l'AFP.
«L'hébergement et l'accueil» de soldats étrangers sur cette base «engendrent des risques pour la sûreté intérieure et extérieure» du Mali, jugent les Aéroports du Mali, et n'étaient pas prévus dans la convention d'utilisation de ladite base signée en 2018, selon Le Figaro.
Contactée, SAS, une compagnie aérienne privée qui opère des vols dans la région sahélienne, n'a pas répondu. La base de SAS à l'aéroport de Bamako sert de «base logistique» pour plusieurs partenaires internationaux du Mali, parmi lesquels des soldats ivoiriens mais aussi des soldats allemands, autrichiens, belges, suédois ou encore pakistanais déployés au sein de missions internationales, notamment l'ONU, a dit mi-juillet l'état-major ivoirien.