Conseil de sécurité de l'ONU: réunion mardi sur la situation au Mali
Le Conseil de sécurité des Nations unies se réunit, ce mardi à New York, pour débattre du rapport trimestriel du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, sur la situation au Mali couvrant la période de juin à septembre 2022.
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L’ordre du jour exclusif de la réunion est d’informer les membres du Conseil de sécurité sur l’évolution de la situation au Mali depuis la précédente rencontre tenue en juin dernier, d'après le ministère malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.
Cette réunion des Nations unies s'inscrit dans le cadre de la réunion trimestrielle du secrétaire général des Nations unies a déclaré Alfousseini Sidibé, membre de la cellule de communication du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, cité par des médias, selon APS.
La diplomatie malienne précise que le rapport est articulé autour de points relatifs notamment aux événements politiques marquants, à la situation sécuritaire, aux droits de l’Homme, à la situation humanitaire, à la situation économique et aux défis opérationnels de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).
"Le Mali, à travers le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, M. Abdoulaye Diop, participera à cette séance publique du Conseil de sécurité consacrée à la situation au Mali, afin de partager avec ses membres, les observations du gouvernement sur le rapport et pour partager les attentes des Maliennes et des Maliens", a précisé le ministère.
La réunion de mardi intervient au lendemain d'un attentat contre des Casques bleus, qui a coûté la vie à trois soldats de la paix tchadiens et blessé trois autres à Tessalit, dans la région de Kidal dans le nord du Mali. Le Conseil de sécurité a fermement condamné cet attentat.
Dans un communiqué, les membres du Conseil de sécurité ont "demandé au gouvernement de transition du Mali d'enquêter rapidement sur l'attentat, avec le soutien de la MINUSMA, de promouvoir la responsabilité en traduisant les auteurs en justice et de tenir le Tchad informé de l'évolution de la situation".
"Les attaques visant les personnels du maintien de la paix pourraient constituer des crimes de guerre en vertu du droit international, et le terrorisme sous toutes ses formes et manifestations constitue l'une des menaces les plus graves pour la paix et la sécurité internationales", ont-ils souligné.
Ils ont en outre, réitéré "leur soutien total à la MINUSMA" et affirmé que "ces actes odieux ne saperaient pas leur détermination à continuer de soutenir le processus de paix et de réconciliation au Mali", selon le communiqué.