Bientôt au Man City.. Luis Enrique se lâche et n'épargne personne !
Lors de son interview accordée à La Cadena Ser, l'ex-sélectionneur de l'Espagne, Luis Enrique, déplore les critiques qu'il a pu subir lors de la dernière Coupe du monde.
L’ancien coach de l’espagne a aussi annoncé son envie de rebondir en Premier League.
Il s’en prend à "la vermine et aux vautours". Dans un entretien accordé ce mercredi à la Cadena Ser, Luis Enrique revient sur son mandat à la tête de la sélection espagnole (juillet 2018-juin 2019, novembre 2019-décembre 2022) et déplore les critiques qu’il a pu subir, notamment lors du dernier Mondial. Au Qatar, la Roja avait pris la porte dès les huitièmes de finale, sortie par d’épatants Marocains (0-0 après prolongation, 3-0 aux tirs au but).
"Quand vous êtes dans le football professionnel, vous ne pouvez pas plaire à tout le monde. Lorsque vous êtes entraîneur, vous devez prendre des décisions et accepter les résultats. En fonction des résultats, vous serez traité différemment, de manière juste ou injuste. Je sais ce que je dois faire et ce que je veux faire", explique-t-il auprès de la Cadena Ser, convaincu que les critiques à son égard étaient parfois trop dures. Certains lui ont notamment reproché de ne pas avoir eu de plan B lors de la Coupe du monde, de ne pas avoir évolué dans ses principes de jeu.
"Je m'en fiche. Je suis fier de mon passage en tant que sélectionneur, très satisfait de ce que j'ai fait. Bien sûr, j'ai fait beaucoup d'erreurs, mais ces débats ne m'intéressent pas. Ils sont faits par des personnes qui ont un manque total de connaissances et d'informations", estime-t-il. Questionné sur son avenir, l’ancien milieu et entraîneur du Barça reconnaît qu’il aimerait connaître une expérience en Angleterre, alors que son nom est justement évoqué du côté de Manchester City en cas de départ à l'avenir de Pep Guardiola.
"J’aimerais travailler en Premier League. Je regarde plus le championnat anglais que le championnat espagnol. Je regarde les grandes équipes du championnat espagnol. Je n'irais pas dans n'importe quelle équipe, mais dans une équipe capable de faire des choses importantes. Je ne me fais pas d'illusions, pour être honnête, parce qu'il y a tellement de candidats. Mais j'ai de la chance car ma vie personnelle me comble. (…) Ça ne veut pas dire que je ne travaillerai pas en Espagne". Il confie par ailleurs avoir été approché par une sélection, mais pas par le Brésil.