Manifestations du 1er-Mai en France: les syndicats se préparent à un "troisième tour social" sur la réforme des retraites
Après la victoire d'Emmanuel Macron à la présidentielle en France, les représentants syndicaux entendent mettre la pression sur le président réélu avec les manifestations du 1er-Mai. Les partenaires sociaux se veulent vigilants, notamment sur le dossier d
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"On doit reprendre la main et ça commence le 1er mai". Pour Benoît Teste, secrétaire général de la FSU (Fédération syndicale unitaire), le rendez-vous est fixé. Une semaine après la réélection d'Emmanuel Macron face à Marine Le Pen, les organisations syndicales CGT, Solidaires, FSU et Unsa appellent à la mobilisation lors des traditionnels défilés syndicaux du 1er-Mai, pour un "troisième tour social".
"Tout ne se joue pas maintenant, mais c'est un moment important, un capteur pour qu'on sente la capacité de mobilisation pour la suite", estime Benoît Teste. Les partenaires sociaux se disent inquiets de certains points du programme macroniste, comme la réforme des retraites qui parvient à réunir les syndicats dans une même opposition.
"Lors de ce 1er mai, on va porter nos revendications sur les droits sociaux et dire que, partir sur une réforme des retraites avec un recul de l'âge à 65 ans, ce n'est pas entendable.
Même si Emmanuel Macron a fait de toutes petites concessions en fin de campagne", prévient Murielle Guilbert, co-déléguée de Solidaires. "C'est une injustice et une erreur de reculer l'âge légal, et on a des analyses pour le démontrer", appuie Yves Veyrier, secrétaire général de Force ouvrière (FO), dont le syndicat va se joindre aux manifestations dans certains départements, selon Francetvinfo.