Maroc 2025 : Croissance économique accélérée et réduction du déficit au cœur des réformes structurelles (Infographie)
Les perspectives économiques du Maroc pour l’année 2025 sont marquées par des prévisions positives, avec une croissance soutenue et une réduction progressive du déficit budgétaire.
Ces prévisions s’inscrivent dans le cadre de réformes structurelles et de mesures de soutien mises en place par le gouvernement marocain pour répondre aux défis économiques actuels et renforcer la résilience du pays face aux fluctuations mondiales.
1. Taux de déficit par rapport à l’économie :
Le Maroc prévoit une réduction progressive de son déficit budgétaire au cours des trois prochaines années :
• 2024 : 4%
• 2025 : 3,5%
• 2026 : 3%
Cette diminution du déficit reflète les efforts du gouvernement pour mieux contrôler ses dépenses et optimiser ses recettes, tout en maintenant une politique d’investissement public.
2. Taux de croissance :
Le taux de croissance économique du Maroc devrait s’accélérer entre 2024 et 2025, grâce à un regain d’activité dans plusieurs secteurs clés :
• 2024 : 3,3%
• 2025 : 4,6%
La hausse prévue en 2025 est le fruit de la mise en œuvre de projets d’infrastructure, ainsi que de la stabilisation des prix des matières premières. Cette progression permettra de soutenir l’emploi et de stimuler les investissements étrangers.
3. Soutien aux prix des produits de base :
Le gouvernement marocain a alloué 16,5 milliards de dirhams pour soutenir les prix de certains produits de première nécessité, à savoir :
• Le gaz de cuisine
• Le sucre
• Le blé
Cette mesure vise à protéger les ménages vulnérables contre l’inflation et à assurer la stabilité des prix sur le marché intérieur.
4. Investissements dans les infrastructures hydrauliques :
Un budget de 18 milliards de dirhams a été consacré à la construction de barrages et de stations de dessalement d’eau. Ces projets sont essentiels pour améliorer la gestion des ressources en eau du pays, en réponse aux défis posés par le changement climatique et la raréfaction des ressources hydriques.
5. Exonérations fiscales :
Dans le cadre de sa politique fiscale, le Maroc prévoit plusieurs mesures d’exonération pour alléger la pression sur les contribuables et stimuler certains secteurs économiques :
• Les salaires inférieurs à 6 000 dirhams seront exonérés d’impôts, une mesure visant à soutenir les ménages à faibles revenus.
• Exonération des importations de bétail et de viande de la TVA et des droits de douane, une initiative qui devrait favoriser la stabilité des prix des produits alimentaires et soutenir le secteur agricole.
Les prévisions économiques du Maroc pour 2025 montrent un optimisme prudent, porté par des réformes budgétaires et fiscales, ainsi que par des investissements stratégiques dans les infrastructures et le soutien aux ménages. Avec une croissance en hausse et un déficit en baisse, le Maroc semble bien positionné pour renforcer sa résilience économique et continuer son développement dans les années à venir.