Le Maroc souhaite du succès à l'Algérie pour l'organisation du Sommet arabe
- Le ministre marocain de la Justice a déclaré que les deux voisins étaient "des pays frères unis par le sang, l'histoire et les valeurs".
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Le ministre marocain de la Justice, Abdellatif Wahbi, a espéré que l'Algérie réussirait à organiser la Conférence arabe au Sommet début novembre.
C'est ce qui ressort du premier jour de la réunion de la 38e session du Bureau exécutif du Conseil des ministres arabes de la justice, tenue mercredi, dans la ville marocaine d'Ifrane, selon le correspondant de l'Agence Anadolu.
Wahbi espère que la réunion du bureau exécutif fera partie de ce Sommet arabe qui pourrait chercher à résoudre de nombreux questions pour que la nation arabe prospère.
Il a souligné qu'il considère le Maroc et l'Algérie comme deux pays frères unis par le sang, l'histoire et les valeurs, selon AA.
"Des relations familiales nous unissent à l'est du Maroc et à l'ouest de l'Algérie, nous avons des frères et sœurs, outre la dimension humaine", a-t-il affirmé.
Le 27 septembre, le ministre algérien de la Justice, Abderrachid Tebbi, a remis au ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, une lettre du président Abdelmadjid Tebboune adressée au roi Mohammed VI, comprenant une invitation à assister au Sommet arabe.
Wahbi a poursuivi disant: "Nous devons nous tourner vers les questions humanitaires (l'être humain, la femme et l'enfant arabes), loin de la politique".
Il a, également, réitéré la nécessité de faire du travail du Bureau exécutif du Conseil des ministres arabes de la justice un "moment humanitaire plutôt que politique".
Par ailleurs, le secrétaire général du ministère algérien de la justice, Ragaz Mohamed, a exprimé sa satisfaction quant à l'accueil chaleureux et le succès de l'organisation.
Il a souligné, en ce sens, l'importance des sujets à l'ordre du jour du bureau et a exprimé son souhait que ses travaux soient couronnés de succès.
Cette session discutera de l'activation des accords arabes pour lutter contre le terrorisme, le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme et lutter contre les délits liés aux technologies de l'information, en plus du projet d'accord arabe sur la situation des réfugiés dans les pays arabes, selon un communiqué du ministère marocain de la Justice.