France/Coronavirus: le souci des fabricants français de bavettes
Quinze mois après le début de la crise sanitaire, l’atterrissage est difficile pour les fabricants français de masques
. Dans les usines, certaines lignes de production sont désormais à l’arrêt. Plusieurs centaines de personnes embauchées l’an passé à la hâte en CDD ou en intérim ont quitté leurs postes. «Les commandes et appels d’offre se sont taris, constate Gérard Heuliez, à la tête de Kolmi-Hopen, filiale du canadien Medicom, premier fabricant français de masques. Il ne faut pas se voiler la face, la demande va continuer à baisser alors que la perspective de ne plus porter de masques se rapproche. Nous sommes aujourd’hui beaucoup trop d’acteurs sur le marché.»«La filière française se retrouve aujourd’hui avec un outil surdimensionné, dopé depuis un an avec l’aide de la commande publique», renchérit Laurent Suissa, PDG de Valmy (groupe Segetex), l’un des fabricants historiques.