Massacre à Rafah : Netanyahu qualifie l'attaque meurtrière de 'tragique'
Au milieu des ruines, des secouristes palestiniens bravent l'horreur pour sauver des vies après l'attaque dévastatrice à Rafah, Gaza.
Dans un récit marqué par la tragédie, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a qualifié l'attaque aérienne survenue à Rafah dans la bande de Gaza de "incident tragique", après avoir causé près de 50 décès. Cette frappe a laissé derrière elle un paysage de désolation, suscitant l'indignation à l'échelle internationale.
Netanyahu a présenté ses condoléances aux familles des victimes tout en affirmant que malgré les efforts déployés pour évacuer la région, l'incident a eu lieu, déclenchant ainsi une enquête pour en déterminer les causes. Les autorités israéliennes se sont engagées à tirer les leçons de cet événement tragique qui a ébranlé la communauté internationale.
Les répercussions internationales se sont multipliées, l'ONU condamnant fermement les frappes israéliennes et exigeant une enquête transparente sur l'attaque qui a ravagé Rafah, une ville déjà sous pression en raison des opérations militaires en cours depuis le 7 mai. Les Nations unies ont souligné la nécessité d'une justice impartiale pour les victimes innocentes de ce conflit.
L'armée israélienne avait initialement justifié l'attaque en visant deux hauts responsables du Hamas, mais l'incendie résultant de la frappe a transformé la zone, précédemment désignée comme un site humanitaire, en un enfer de chaos et de destruction. Des images poignantes ont montré des ambulances en urgence, des secouristes luttant contre les flammes et des civils traumatisés par la violence de l'attaque.