Des messages contre Elon Musk projetés sur le siège de Twitter
Depuis son acquisition de l’oiseau bleu, le milliardaire Elon Musk a licencié plus de la moitié des employés.
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Depuis son acquisition de l’oiseau bleu, le milliardaire Elon Musk a licencié plus de la moitié des employés. Jeudi, la situation a pris un nouveau tournant, de très nombreux employés ayant décidé de remettre leur démission après que le nouveau dirigeant leur a demandé de choisir entre se donner « à fond, inconditionnellement » pour Twitter, et partir.
Dès jeudi soir, des messages anti-Elon Musk ont été projetés sur la façade du siège de l’entreprise à San Francisco, juste à côté du logo, dont « Elon Musk, ferme-la », « Stop au Twitter toxique » ou « En avant vers la faillite », d’après des photos de Gia Vang, une journaliste de l’antenne locale de la chaîne NBC.
« Homme-enfant médiocre »
Des vidéos, devenues virales sur les réseaux sociaux, montrent ces nombreux messages projetés sur le bâtiment. Sur l’un d’entre eux, on pouvait lire : « Elon Musk : homme-enfant médiocre, mégalomane, bébé faillite » ou encore « milliardaire sans valeur, petit raciste, parasite suprême ». Mercredi, Elon Musk, propriétaire et patron de Twitter depuis trois semaines, a demandé individuellement aux employés du réseau social de s’engager à « travailler de longues heures à haute intensité », « pour bâtir un Twitter 2.0 révolutionnaire et réussir dans un monde de plus en plus concurrentiel ».
« Seule une performance exceptionnelle vaudra une note suffisante », a-t-il précisé dans ce courrier interne. Après l’ultimatum du dirigeant de Tesla, des centaines d’employés ont choisi de partir, selon plusieurs médias américains. « Je suis peut-être exceptionnelle, mais (…) je ne suis pas inconditionnelle », a par exemple tweeté Andrea Horst, dont le profil LinkedIn affiche encore « Responsable de la chaîne d’approvisionnement (survivante) chez Twitter ». Elle a ajouté le hashtag « #lovewhereyouworked », c’est-à-dire « Aime l’endroit où tu as travaillé », comme des dizaines d’autres salariés annonçant leur choix sur la plateforme.