Meurtre de Justine Vayrac : l’autopsie confirme le viol de la jeune femme
L'autopsie réalisée après la mort de Justine Vayrac a confirmé que la jeune femme a été violée par l'accusé.
Dans ses aveux, l'accusé affirmait avoir eu un rapport sexuel consenti avec la victime. Lundi, BFMTV a indiqué que l'autopsie réalisée sur le corps de Justine Vayrac permettait de confirmer qu'elle a été violée. D'après la chaîne d’informations, Lucas L. aurait commis son crime en une heure et demi dans la nuit du 22 au 23 octobre à Brive-la-Gaillarde. Après être arrivé chez lui avec la victime, il l'aurait violée, frappée puis étranglée à mort. Face aux enquêteurs, au cours de sa garde à vue, Lucas L. avait reconnu avoir donné un coup mortel à sa victime de 20 ans, après l’avoir enlevée et ramenée chez lui. Un seul coup fatal selon sa version, bien plus d’après les résultats de l’autopsie. Peu de temps après son arrestation, il avait été mis en examen pour viol, séquestration et meurtre, selon parismatch.
Le soir du drame, la jeune femme qui faisait la fête avec des amis, se serait sentie mal en boîte de nuit après avoir bu quelques verres. Elle aurait demandé à un ami de l’accompagner dans sa voiture afin de se reposer. C’est là qu’elle aurait croisé Lucas L. qu’elle connaissait et qui aurait promis à son ami de s’occuper d’elle.
Les aveux de l'accusé
Le cadavre de Justine, partiellement dénudé, a été découvert à un kilomètre de l'exploitation agricole du père du suspect. Lors de ses aveux à la police, ce dernier a expliqué avoir raccompagné Justine dans une zone industrielle, où elle était censée être prise en charge par une autre personne. Mais, il a ensuite reconnu avoir ramené la victime chez lui. Pour une raison qui reste à déterminer, il a ensuite attaqué l'étudiante. La voyant inanimée, Lucas L. a transporté le corps en forêt, dans son véhicule, avant d’aller emprunter un engin agricole pour creuser la terre et y enfouir la dépouille. Il aurait ensuite nettoyé sa chambre et sa voiture, où des traces de sang ont été retrouvées, avait indiqué le procureur en conférence de presse.
Justine Vayrac a été enterrée début novembre dans l'intimité vendredi matin à Tauriac, dans le Lot, où elle vivait avec sa famille. Une marche blanche a ensuite été organisée en sa mémoire.