Des microplastiques voyagent dans l’air “pur”, au-dessus des nuages

Même les plus hauts sommets ne sont pas immunisés contre la pollution humaine.
Alors que la présence de microplastiques a déjà été détectée sur l'Everest, en Arctique ou au milieu des océans, une étude, publiée mardi 21 décembre, dans la revue Nature Communications, démontre que ces polluants peuvent être transportés entre les continents par des vents en altitude.
Ces résidus de quelques millimètres au maximum, provenant, par exemple, de la détérioration d'emballages ou du lavage des vêtements, préoccupent de plus en plus les chercheurs.
Leur présence a même été mise en évidence près du sommet de l'Everest, vraisemblablement des déchets issus de l'équipement des grimpeurs qui se pressent chaque année sur le toit du monde.