Mouna Limam : La star algérienne des réseaux sociaux est-elle au cœur d’un réseau de trafic de drogue ?
Scandale. Mouna Limam, une influenceuse algérienne en vue, condamnée à 18 mois de prison ferme pour trafic de drogues
La condamnation de Mouna Limam à 18 mois de prison ferme pour possession de drogues et de psychotropes soulève des interrogations sur la profondeur de son implication dans un réseau criminel plus vaste. Connue pour ses apparitions dans les clips de raï et son influence sur les réseaux sociaux, Limam se retrouve au centre d'un scandale judiciaire qui pourrait entacher durablement sa réputation. Bien que la justice ait déjà tranché, la fuite de ses deux complices présumés, condamnés par contumace à 10 ans de prison, laisse entrevoir un réseau potentiellement plus complexe et dangereux. La question reste donc ouverte : Limam était-elle une simple porteuse ou un maillon essentiel dans une chaîne de trafic de drogue plus étendue ? Seule une enquête approfondie pourra lever le voile sur cette affaire aux multiples ramifications.
L'univers glamour de Mouna Limam, influenceuse algérienne et figure emblématique des clips de raï, s'effondre brutalement. Dimanche, le tribunal de Dar El-Beïda (Alger) l'a condamnée à 18 mois de prison ferme après son arrestation à l’aéroport d’Alger, où elle a été surprise avec une importante quantité de drogue et de psychotropes en sa possession.
Mais l’affaire ne s’arrête pas là. Deux complices présumés, toujours en cavale, aggravent la situation. « B. Kamal », un chauffeur de taxi d’Oran, et « K. M. », un trafiquant notoire de la capitale, ont écopé de 10 ans de prison chacun, malgré leur fuite. Un mandat d'arrêt a été émis à leur encontre, laissant planer des questions sur les liens entre célébrité et criminalité.
Le ministère public avait initialement requis quatre ans de prison pour Mouna Limam, mais la sentence finale souligne la gravité de l’affaire, plongeant la star des réseaux sociaux dans une spirale de déchéance et de controverses.