Netflix : The Mother rappelle qu'il y a bien pire en ce bas monde! (Vidéo)
Jennifer Lopez est The Mother alias La-Super-Maman-Action-Woman dans le film Netflix réalisé par Niki Caro (Paï, Mulan).
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Tout le monde en a un peu marre des films "à la John Wick", qui eux-mêmes sont "à la HK". Mais The Mother rappelle qu'il y a bien pire en ce bas monde : les films "à la Taken 3", où une quinzaine de plans était nécessaire pour montrer Liam Neeson qui saute au-dessus d'une grille.
Jennifer Lopez est The Mother alias La-Super-Maman-Action-Woman dans le film Netflix réalisé par Niki Caro (Paï, Mulan). L'histoire est générique (une super-soldate doit protéger sa fille perdue), puisque ce n'est qu'un prétexte pour un énième film d'action. Joseph Fiennes et Gael García Bernal sont également de la partie, et on espère que tout le monde a touché un joli chèque parce que sinon, impossible de comprendre ce qu'ils foutent là. Et nous non plus (sauf pour écrire la critique, parce qu'on est payé pour ça).
Le film d'action avec Jennifer Lopez ne touche pas ces sommets, mais c'est le même cercle des enfers. En plus de masquer dès que possible le visage de l'actrice-productrice pour arranger la présence d'une doublure (merci les casques et les capuches), sans même chercher à faire diversion, The Mother use et abuse des cuts dans les scènes d'action, évidemment surdécoupées.
Dans un bon film, c'est un style de mise en scène. Dans tous les autres, c'est une manière artificielle de dynamiser les scènes, en créant l'illusion d'action. Il faut voir Jennifer Lopez sauter depuis des escaliers sur une table (au moins six plans) pour se dire que The Mother a raté plusieurs marches au rayon action.
Même les idées amusantes sont salopées par le montage et la mise en scène, comme cette simple cascade en motoneige où l'héroïne, dans les airs, tire sur un ennemi. Trop rapide, trop de plans, trop de cuts, pas assez de cinéma : c'est tout le film, résumé en deux secondes chrono, selon écranLarge.