Transfert de Neymar en 2017: le PSG au coeur d'un scandale d'État
D'après les informations du journal, une cellule secrète composée d'anciens membres de la DGSI, au sein du club parisien, serait au cœur de cette affaire complexe.
Les investigations de la justice s'étendent jusqu'à l'Assemblée et l'Élysée, mettant en cause plusieurs personnalités publiques. Jean-Martial Ribes, ancien directeur de la communication du PSG, actuellement inculpé pour trafic d'influence, occupe une place centrale dans cette intrigue.
Des échanges de centaines de messages provenant de son téléphone révèlent des liens avec des figures politiques telles que l'ancien vice-président de l'Assemblée, Hugues Renson, et Charlotte Casasoprana, ex-chargée de mission à l'Élysée.
Ces messages laissent supposer une possible implication de l'État dans le transfert de Neymar en 2017, avec des faveurs accordées.
Ribes aurait sollicité l'aide de Renson pour garantir que le paiement de la clause libératoire de 222 millions d'euros ne soit pas soumis à des charges fiscales excessives.
Des "rendez-vous privilégiés" et des faveurs apparentes sont également mentionnés, suscitant des soupçons quant à d'éventuelles contreparties. L'enquête se concentre spécifiquement sur les avantages fiscaux potentiellement accordés au PSG et à Neymar par le gouvernement.
Les développements de cette affaire pourraient déclencher un scandale d'État, étant donné les ramifications politiques en jeu. Les personnes impliquées n'ont pas encore été interrogées, mais cette affaire soulèvera inévitablement des questions sur les liens entre le monde du sport et la politique, ainsi que sur l'utilisation présumée des réseaux étatiques pour favoriser des intérêts particuliers au détriment de l'intégrité fiscale.