Norvège : Omicron réduit de 69% les risques d'hospitalisation
Les risques d'hospitalisation en lien avec le Covid sont 69% inférieurs avec Omicron qu'avec Delta, ont indiqué mercredi les autorités sanitaires norvégiennes, confortant ainsi les indications selon lesquelles ce variant semble moins dangereux.
"L'analyse préliminaire des données norvégiennes suggère que le risque d'hospitalisation avec le Covid-19 comme cause principale est 69% plus bas avec le variant Omicron comparé aux infections avec le variant Delta", écrit l'Institut norvégien de santé publique (FHI) dans son rapport hebdomadaire.
Le variant Omicron a été retrouvé chez 32% des personnes hospitalisées avec le Covid dans le pays scandinave au cours de la première semaine de 2022 (24 sur 74) contre une proportion de 1,7% quatre semaines plus tôt (3 sur 175).
Mais, sur la même période, le variant est devenu largement majoritaire, représentant aujourd'hui environ 90% des nouvelles infections.
"Le variant Omicron présente un risque sensiblement plus bas que le variant Delta de développer une forme grave de la maladie chez les personnes infectées, en tout cas chez les personnes non vaccinées", a souligné le FHI dans un autre rapport d'évaluation des risques.
L'institut dit toutefois s'attendre à une vague hivernale qui mettra le service de santé sous pression: de janvier à mars, "plusieurs centaines de milliers" de personnes devraient être infectées selon ses projections, avec des pics quotidiens pouvant approcher les 50.000 cas.
La Norvège compte 5,4 millions d'habitants. Face à la résurgence de l'épidémie sur le territoire national, le gouvernement a réintroduit des mesures sanitaires à la mi-décembre, y compris une interdiction de vendre de l'alcool dans les bars et les restaurants, et une généralisation du télétravail là où c'est possible.
Il a annoncé une conférence de presse jeudi à 19H00 (18H00 GMT).