La Nouvelle-Calédonie, toujours fracturée pour aborder l'après-référendum
Les indépendantistes regroupés au sein du Comité stratégique indépendantiste de non participation ont indiqué lundi soir ne pas reconnaître "la légitimité et la validité de ce scrutin qui leur a été confisqué".
"Ce référendum n'est pas conforme à l'esprit et à la lettre de l'accord de Nouméa, processus de décolonisation, et pas conforme également aux résolutions de l'ONU qui a inscrit la Nouvelle-Calédonie sur la liste des pays à décoloniser", assurent le parti indépendantiste FLNKS et les nationalistes qui avaient appelé à bouder le scrutin, faute d'avoir réussi à en repousser la date.
Sans adversaire, les partisans de la France ont remporté une victoire sans appel, 96,50% des voix, lors du troisième et ultime référendum du processus de décolonisation de l'accord de Nouméa.