Algérie : appareils interdits, les douanes serrent la vis
Le directeur central chargé du projet de numérisation à la direction générale des douanes algériennes, Radouane Bouteleb, a mis en garde les voyageurs contre les restrictions liées à l’importation d’appareils jugés « sensibles ».
Lors de son intervention dans l’émission télévisée Dayf Asabah, il a précisé la liste des objets qui ne peuvent entrer en Algérie sans autorisation préalable.
En effet, un arrêté ministériel commun actualisant celui du 13 octobre 2011 a clarifié les procédures et conditions encadrant l’acquisition, la détention et l’usage de ces dispositifs.
Selon la direction générale des douanes, des saisies importantes de matériel sensible ont déjà été réalisées durant le premier semestre de 2024, incluant des appareils de prospection minière, des produits chimiques, des bijoux, ainsi que des équipements électroniques et électroménagers.
Objets interdits ou réglementés à l’entrée en Algérie
Dans le cadre de la modernisation des services douaniers et pour garantir la sécurité publique, les autorités interdisent l’importation d’appareils susceptibles d’être utilisés à des fins illégales. Parmi les objets interdits cités par Radouane Bouteleb figurent :
• Drones : Leur entrée est strictement interdite sans autorisation préalable, en raison de leur potentiel usage illégal.
• Appareils GPS : Les dispositifs de géolocalisation précis nécessitent une autorisation pour franchir les frontières.
• Télescopes et jumelles : Les instruments optiques destinés à l’observation d’objets éloignés ne peuvent être importés sans justification.
• Armes : Tout type d’armement, y compris les armes à feu, est interdit sans permis adéquat.
• Produits à usage commercial : Les marchandises destinées au commerce, et non à un usage personnel, sont également prohibées.
Sanctions en cas d’importation illégale
Toute tentative d’introduction non autorisée des appareils mentionnés expose les contrevenants à des risques sérieux :
• Saisie des objets : Les douanes confisquent immédiatement les dispositifs non autorisés.
• Responsabilité légale : Les propriétaires peuvent être poursuivis judiciairement conformément aux lois en vigueur.
• Sanctions complémentaires : En fonction de la nature et de l’utilisation potentielle des objets, des pénalités supplémentaires peuvent être appliquées.
En conclusion, Radouane Bouteleb a réaffirmé que ces mesures douanières visent à renforcer la surveillance des frontières et à préserver la sécurité nationale.