Ce que l’on sait sur le massacre à l’hôpital de Gaza
Ce mardi 17 octobre au soir, une attaque aérienne a touché un hôpital de Gaza, faisant au moins 500 morts, rapporte le ministère de la Santé de Gaza.
Au moins 500 personnes auraient été tuées ce mardi soir 17 octobre dans une frappe aérienne qui aurait touché l’enceinte d’un hôpital de la ville de Gaza, rapporte le ministère de la Santé de Gaza.
«Des centaines de victimes se trouvent dans les décombres», a ajouté le ministère
À LIRE AUSSI: Palestine: Plus de 500 morts dans une attaque aérienne israélienne sur un hôpital à Gaza
Le bureau médias du Hamas a dénoncé «un nouveau crime de guerre de l’occupation» et affirme que «des centaines de patients, de blessés et de déplacés» se trouvaient dans l’établissement. Dans un autre communiqué, le Hamas a appelé «la communauté internationale, les pays arabes et musulmans» à «assumer leurs responsabilités et intervenir immédiatement, pas demain».
Le président de l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas s’est empressé de déclarer trois jours de deuil national après le «massacre» et le placement de tous les drapeaux en berne. Il a également appelé à manifester mercredi à tous les check-points. Selon le correspondant de Libération, il y aurait déjà une manifestation spontanée à Jénine, ville de Cisjordanie.
Combien y a-t-il de morts ?
Les chiffres sont très fluctuants, et viennent, pour le moment, tous du ministère de la Santé de Gaza. Les chiffres sont arrivés très rapidement après l’attaque et le décompte des morts et des blessés est encore en cours. Néanmoins, plusieurs sources affirment qu’«au moins 500» personnes ont été tuées, dont de nombreux enfants.
Quel est cet hôpital ?
L’hôpital Al-Ahli Arabi est l’un des 22 hôpitaux du nord de Gaza. Cet établissement, dirigé par des chrétiens anglicans, servait de lieu de refuge aux Palestiniens en fuite après les nombreuses frappes israéliennes, lancées en représailles à l’attaque sanglante du 7 octobre par le Hamas.
L’hôpital Al-Ahli Arabi, géré par le diocèse épiscopal de Jérusalem, avait déjà été endommagé par des tirs de roquettes israéliennes le 14 octobre, et quatre membres du personnel avaient été blessés, selon un communiqué de l’archevêque de Canterbury. L’hôpital avait récemment appelé aux dons pour subvenir aux besoins des nombreux civils blessés de Gaza.
Selon l’article 18 de la Convention de Genève, qui dicte les règles de conduite à adopter en période de conflits armés, «les hôpitaux civils organisés pour donner des soins aux blessés, aux malades, aux infirmes et aux femmes en couches ne pourront, en aucune circonstance, être l’objet d’attaques ; ils seront, en tout temps, respectés et protégés par les Parties au conflit.» Rapporte Libération.