Pétrole : L’Algérie seul pays africain de l’OPEP à avoir accepté de réduire sa production
L’Arabie Saoudite, première producteur de l’Opep a accepté de réduire sa production d’un million de baril/jour à condition que la Russie retire 500.000 barils de sa production journalière des marchés mondiaux
Les pays de l’Opep et des producteurs de pétrole extra Ope ont accepté hier 29 novembre, de réduire volontairement leur production de plus de 2 millions de barils par jour au premier trimestre 2024.
Ces pays qui totalisent plus de 40% de la production pétrolière mondiale, ont reconduit cette mesure prise lords de la réunion d’Alger de novembre 2016, pour soutenir les prix d’un marché pétrolier en pleine dépression.
La production des pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de producteurs extra organisation, dont la Russie – produisent environ 43 millions de barils par jour (bpd), avaient déjà procéder à des réductions d’environ 5 millions de bpj, dans le but de stimuler les prix et de stabiliser les prix. Déjà plus 1,3 million de barils par jour de ces réductions proviennent de l’extension des réductions volontaires déjà mises en œuvre par l’Arabie saoudite et la Russie.
Parmi ces groupes de pays, figurent six pays arabes en l’occurrence ; l’Algérie, l’Arabie Saoudite, Les Emirats Arabe Unis, le Koweït, l’Irak et le Sultanat d’Oman.
L’Arabie Saoudite, première producteur de l’Opep a accepté de réduire sa production d’un million de baril/jour à condition que la Russie retire 500.000 barils de sa production journalière des marchés mondiaux. Les 500.000 autres barils seront répartis sur les autres pays signataires de l’accord de Vienne 2016, sur la réduction de l’offre mondiale.
Il est à noter qu’aucun autre pays africain producteur de pétrole n’a accepté de continuer de réduire sa production pour le premier trimestre de l’année 2024.
L’accent mis par l’OPEP sur la réduction de la production s’accompagne d’une chute des prix à 98 $ à la fin de septembre, ainsi que de préoccupations croissantes au sujet de la faible croissance économique en 2024 et des attentes d’offre excédentaire.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) prévoit pour ce mois de décembre, un ralentissement de la croissance de la demande en 2024 "la phase finale de la reprise économique après la pandémie de COVID-19 est gaspillée et les gains d’efficacité énergétique, l’expansion des flottes de véhicules électriques et les facteurs structurels sont stimulés."