Affaire du baiser forcé : "Je ne vais pas démissionner !", le patron du foot espagnol se justifie
La presse espagnole en pleine tempête après la polémique suscitée autour du parton du football espagnol Luis Rubiales.
Rubiales a annoncé vendredi son refus de démissionner de son poste de président de la Fédération espagnole de football. Il a même taxé de faux féminisme ses contradicteurs, notamment la ministre espagnole du Travail, Yolanda Díaz.
Dans un discours d'une demi-heure à l'ouverture d'une assemblée générale extraordinaire de la Fédération royale espagnole de football (RFEF) convoquée pour traiter de cette polémique, Luis Rubiales a commencé par présenter ses "excuses", notamment à la reine Letizia, mais s'est décrit comme victime d'une "tentative d'assassinat social". Rapporte France 24.
Luis Rubiales s'est justifié en affirmant que le baiser sur la bouche qu'il avait infligé, le soir de la finale, à Jenni Hermoso – joueuse de l'équipe nationale d'Espagne qui venait de remporter la Coupe du monde – avait été "spontané, mutuel […] et consenti."
"Je ne vais pas démissionner ! Je ne vais démissionner !", a-t-il lancé devant plusieurs dizaines de délégués de la RFEF.