Physique: le grand astrophysicien franco-canadien Hubert Reeves est mort
L'astrophysicien franco-canadien Hubert Reeves, connu pour son travail de vulgarisation scientifique, est décédé vendredi 13 octobre à l'âge de 91 ans.
Il a consacré sa vie à l'étude des étoiles et a, comme elles, fini par s'éteindre. Hubert Reeves, célèbre astrophysicien franco-canadien, est décédé vendredi 13 octobre à l'âge de 91 ans.
Connu notamment pour ses importants travaux de vulgarisation sur le cosmos, il était aussi un amoureux de l'Yonne.
C'est après son second mariage en 1990 avec la journaliste Camille Scoffier, qu'Hubert Reeves prend la direction de la Bourgogne. Il installe sa résidence secondaire dans l'Yonne, à Malicorne (une commune qui fait désormais partie de la commune nouvelle Charny Orée de Puisaye).
Au début des années 1990, l'astrophysicien a même consacré un livre, intitulté "Malicorne. Réflexions d'un observateur de la nature" (Seuil), à ce coin de Bourgogne qu'il a fait sien. Un ouvrage "né de [s]es promenades dans cette campagne", qui fait écho à l'autre grand combat de sa vie : son engagement pour la défense de la Terre.
Né à Montréal (Québec) le 13 juillet 1932, le scientifique a successivement enseigné la physique au Canada et en Belgique. Passé par la NASA dans les années 1960, il se rend aussi en France où il devient directeur de recherches au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et conseiller au Commissariat à l'énergie atomique (CEA).
C'est au début des années 2000 qu'Hubert Reeves s'engage pour la protection de l'environnement. En marge des ouvrages qu'il publie sur le sujet, il devient également président, pendant plus de 15 ans, de l'association Humanité et Biodiversité, reconnue d'utilité publique.
Au cours du mandat de François Hollande, il intervient plusieurs fois au ministère de l'Écologie, notamment en 2012, quand il participe à une conférence environnementale, dans le but de créer une "Agence pour la biodiversité".
Un engagement qui restera éternellement indissociable des travaux de l'astrophysicien. En son honneur, le chemin de randonnée de Malicorne avait d'ailleurs été nommé "poussière d'étoiles". Selon France3.