France: Pour Schiappa, Pulvar et «une partie du Parti socialiste» sont «à la remorque des idées indigénistes»
La ministre en charge de la Citoyenneté a dénoncé les propos d'Audrey Pulvar qui a jugé samedi que les personnes blanches doivent «se taire» lors des réunions dédiées aux victimes de racisme.
En estimant samedi que les personnes blanches devaient «se taire» lors de certaines réunions liées au racisme, Audrey Pulvar a remis une pièce dans la machine à polémiques. Tout le week-end, la majorité et la droite ont dénoncé les propos de l'ancienne journaliste - aujourd'hui tête de liste PS pour les régionales en Île-de-France - et plus largement les errances de la gauche. «La République est une et indivisible. La citoyenneté, c'est un ensemble de droits et devoirs qui ne varient pas en fonction de la couleur de peau», a encore voulu rappeler Marlène Schiappa, lundi matin sur RTL.
Le PS renvoie à une «opinion personnelle»
«Il me semble qu'Audrey Pulvar, une partie de l'UNEF, une partie du Parti socialiste, sont à la remorque des idées indigénistes en souhaitant qualifier les personnes en fonction de leur couleur de peau», a fustigé la ministre déléguée en charge de la Citoyenneté. Le PS cherche pourtant depuis des mois à réaffirmer une ligne claire sur les questions liées aux principes républicains. Au Figaro , Olivier Faure, le premier secrétaire du parti, déclarait encore la semaine dernière que «légitimer le concept de race est une aberration». Dans la maison rose, on estime pour se défendre qu'Audrey Pulvar a livré une «opinion personnelle», tout en soulignant que l'ancienne journaliste «n'est pas socialiste».
«Je crois qu'on apporte une mauvaise solution à un vrai problème. Le vrai problème, c'est la lutte contre le racisme. Cela ne peut pas passer par de l'exclusion», a de son côté jugé la ministre. «Qu'il y ait des groupes de parole, des victimes de racisme ou de sexisme mais à aucun moment on doit demander à quelqu'un de se taire, ou de sortir en fonction de sa couleur de peau quelle que soit sa couleur de peau», a poursuivi Marlène Schiappa.