Pourquoi la Chine veut faire entendre sa voix dans la crise israélo-palestinienne
Qu’est-ce que la Chine est venue faire dans cette poudrière ?
Pékin a annoncé, dimanche 16 mai, sa volonté de servir de médiateur pour d’éventuels pourparlers entre Israéliens et Palestiniens. Un peu plus tôt, la superpuissance asiatique qui occupe actuellement la présidence tournante du Conseil de sécurité de l’ONU avait "regretté l’obstruction" américaine pour faire adopter une déclaration commune de cette instance appelant à la fin des hostilités dans la région.
Dans un effort coordonné pour souligner l'importance de cette initiative, les médias officiels chinois ont aussi multiplié les articles vantant l’activisme de Pékin dans le dossier israélo-palestinien. Le Global Times a salué, samedi, la "vista" des dirigeants chinois qui reconnaissent l’importance de cette crise alors que "les États-Unis essaient de minimiser le problème palestinien". Andrew Korybko, un politologue américain basé en Russie qui intervient souvent dans les médias chinois et russes pour critiquer les États-Unis, a félicité le "pragmatisme" chinois dans une tribune publié dimanche sur le site de la CGTN, la chaîne chinoise d’information en continu.