Le Président du GPF à Al-Ain News : Nécessité de donner davantage d’importance à l’écologie pour réduire l’immigration
Le délaissement des aspects écologiques, notamment dans les campagnes, a poussé les migrants à quitter leurs pays, a indiqué à Al-Ain News M. Jean-Lou Blachier, Président du Groupement du patronat francophone (GPF).
« Lorsque plusieurs fois j'entends différents responsables politiques d'ailleurs, qui ont la plupart du temps que politique et pas tellement responsables et qui nous expliquent que finalement il faut être extrêmement négatif par rapport aux gens qui viennent dans les différents pays. Mais c'est parce que quand ces gens viennent, les migrants, eh bien la plupart du temps, c'est qu'ils n'ont pas d'autres choix », a-t-il précisé.
Il a fait part d’une équipe aux Emirats arabes unis pour aborder le sujet de l’écologie et tenter de trouver des solutions. « Vous savez, en ce moment, il y a une équipe qui est dans les Émirats arabes unis justement pour parler écologie et pour essayer de trouver des solutions », a-t-il révélé.
Et de souligner : « Le seul choix qu'ils (les migrants, Ndlr) ont, et c'est un choix tout à fait normal, c'est de dire moi, je voudrais vivre et faire vivre ma famille. Et donc moi je trouve que c'est extrêmement respectable et non pas on ne doit pas les jeter à l'opprobre général et tout simplement parce que malheureusement, dans leur pays, il y a peut-être des éléments climatiques qui ont été difficiles. Donc, il faut être extrêmement attentif à cet problème-là ».
Dans le même sens, M. Blachier a relevé le sujet de l’écologie durant ces années aussi bien pour les individus que pour les pays.
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« Il y a un point qui est extrêmement important dans ce début du XXIe siècle qui est celui de l'écologie. L'écologie qui aujourd'hui malheureusement, est présent à notre esprit tous les jours et lorsque notamment met le nez à la fenêtre et qu'on s'aperçoit que soit il pleut, à un moment, on ne fait pas pleuvoir, soit il fait trop chaud », a-t-il déclaré.
Il a également évoqué la liaison entre les changements climatiques et la sécurité alimentaire.
« À un moment on ne sait pas faire trop chaud, soit encore les agriculteurs n'ont pas la possibilité d'arroser convenablement leurs récoltes et malheureusement on risque d'avoir ce que beaucoup de gens parlent comme des moments. Pas de famine mais en fait de difficultés », a fait prévaloir le responsable français.
Evoquant les répercussions des changements climatiques et des menaces écologiques, le président du GPF a appelé à accorder un intérêt particulier à l’Afrique.
« En Afrique, en effet, c'est un point qui doit être absolument considéré avec beaucoup d'intérêt. Il faut être aussi extrêmement attentif au retraitement des déchets, parce que les déchets, malheureusement, jonchent partout nos belles plages par tous les chemins que l'on voit et on voit du plastique malheureusement décorer des endroits qu'ils ne devraient pas être », a-t-il dit.
S’agissant du plastique, le même responsable a alerté contre le jet du plastique.
« C'est en fait extrêmement ennuyeux parce que le plastique est vraiment extrêmement utile. On a tous besoin du plastique dans le domaine médical. On a besoin également du plastique à son quotidien et notamment dans les eaux minérales. Mais encore faut-il bien les utiliser. Alors, beaucoup de gens ont tendance à jeter un petit peu l'opprobre sur le plastique et je leur dis non, ce n'est pas le plastique qui est en cause, ce sont les gens qui utilisent le plastique et là, c'est que les choses sont un peu différentes.
Dans le même sillage, il a exhorté à inculquer une culture écologique à sensibiliser les gens à l’importance de l’écologie pour préserver la planète aux générations futures.
« Il faut à ce moment-là apprendre aux gens et avoir une responsabilité qui soit absolument importante. Et c'est pour ça que l'on parle à ce moment-là de herses pour que les entreprises puissent être responsables par rapport à cette problématique importante qui est celui de l'écologie », a-t-il conclu.