Présidentielle: Qui pourrait figurer dans le gouvernement de Marine Le Pen si elle est élue ?
Si elle est élue, la candidate du Rassemblement national dit vouloir former un gouvernement « d’union nationale », avec des personnalités venues de la droite comme de la gauche. Elle a déjà évoqué quelques noms.
À six jours du second tour de l’élection présidentielle, Marine Le Pen a affirmé ce lundi 18 avril que son gouvernement, si elle est élue, sera l’incarnation d’une « union nationale ». Interrogée sur France Bleu, elle a promis que ses ministres seront le reflet des « élections législatives ». « Il y aura des gens qui viendront très certainement de la droite et très certainement de la gauche », a-t-elle ajouté, assurant vouloir « prendre le meilleur » des deux côtés de l’échiquier politique.
>>> Présidentielle 2022: Le parti de Marine Le Pen réagit aux accusations de détournement
Quelques noms déjà mentionnés
Certains noms ont déjà été évoqués par Marine Le Pen, notamment celui de Jean-Paul Garraud pour le ministère de la Justice. Ancien magistrat, l’ex-député Les Républicains a notamment été « rapporteur de la loi sur l’interdiction du voile intégral », a précisé la candidate sur France Bleu. Elle a aussi mentionné Hervé Juvin, député européen et conseiller régional du Rassemblement national des Pays de la Loire, pour l’Écologie. Le ministère des Outre-mer pourrait quant à lui revenir à l’eurodéputé et ancien chiraquien André Rougé.
Dans une interview accordée début avril au Figaro , Marine Le Pen a également cité Jordan Bardella, qui assure l’intérim de la présidence du Rassemblement national. Selon elle, il aurait « parfaitement les qualités pour devenir ministre ». Franck Allisio, vice-président du groupe RN au conseil régional de Paca (Provence-Alpes-Côtes-d’Azur), a lui aussi été mentionné par la candidate.
Le maire de Perpignan Louis Aliot, celui de Beaucaire Julien Sanchez, Sébastien Chenu, député du Nord, ou le conseiller régional de Rhône-Alpes, et ancien de La France insoumise Andréa Kotarac seront certainement sollicités eux aussi, comme le souligne Midi Libre .
« Et puis il y a des gens que vous ne connaissez pas. Ils sont hauts fonctionnaires, chefs d’entreprise… », a précisé Marine Le Pen au Figaro, pointant qu’elle souhaitait un gouvernement composé de « 15 ministres, ainsi que des secrétaires d’État à qui seront assignées des missions précises pour six mois ».
Eric Zemmour et Marion Maréchal écartés
Interrogée mi-avril sur France inter, Marine Le Pen a écarté la possibilité de voir Eric Zemmour figurer dans son gouvernement. « Il n’en a pas le souhait et je n’en ai pas le souhait non plus », a-t-elle déclaré, alors que son ancien concurrent à l’Élysée a appelé à voter pour elle.
La candidate du RN a tenu le même discours pour sa nièce Marion Maréchal, qui avait rejoint la campagne d’Eric Zemmour. Un traitement qui pourrait s’appliquer à l’ensemble des anciens membres du RN partis dans le camp d’Eric Zemmour, note France info . Il est peu probable donc que les députés européens Gilbert Collard et Nicolas Bay, ou le sénateur Stéphane Ravier, obtiennent un ministère si Marine Le Pen l’emporte ce dimanche 24 avril. Rapporte ouest-france.fr.
