Le premier commentaire d’Israël sur la « trêve de l’ONU » à Gaza
La réponse israélienne a été rapide. L’Assemblée générale des Nations Unies a approuvé un projet de résolution arabe pour une trêve humanitaire immédiate, avec une majorité de 120 voix.
Le représentant israélien auprès des Nations Unies, Gilad Erdan, a rejeté la décision, affirmant que « les Nations Unies n’ont plus de légitimité ni d’importance sur cette question ».
Il a accusé ceux qui ont voté pour approuver la résolution de préférer soutenir « la défense des terroristes nazis » plutôt qu'Israël.
Il a déclaré à l'Assemblée générale après le vote : "Cette résolution ridicule impliquait l'impudence d'appeler à une trêve. Le but de la trêve contenue dans cette résolution est qu'Israël doit cesser de se défendre contre le Hamas, afin que le Hamas puisse nous mettre le feu.»
Il a ajouté : « La seule façon de détruire le Hamas est de le déraciner de ses tunnels et de sa ville terroriste souterraine. »
D'un autre côté, Riyad Mansour, le délégué palestinien auprès des Nations Unies, a déclaré aux journalistes : «Cela envoie un message à tout le monde : cela suffit. Cette guerre doit cesser, le massacre contre notre peuple doit cesser et l'aide humanitaire doit commencer à entrer dans le pays et la bande de Gaza.»
Auparavant, l'Assemblée générale des Nations Unies avait approuvé un projet de résolution arabe pour une trêve humanitaire immédiate avec une majorité de 120 voix.
120 pays ont voté en faveur du projet, tandis que 14 pays l'ont rejeté et 45 pays se sont abstenus de voter.
Les projets de résolution sont adoptés par l'Assemblée générale à la majorité des deux tiers.
Le texte appelle à une « trêve humanitaire immédiate, permanente et continue conduisant à la cessation des combats », et une version précédente appelait à un « cessez-le-feu immédiat.»
Le projet de résolution, rédigé par la Jordanie et parrainé par une quarantaine de pays, se concentre sur la situation humanitaire à Gaza et appelle spécifiquement à la fourniture d'eau, de nourriture, de carburant et d'électricité « immédiatement » et en « quantités suffisantes » et à l'accès d’une aide humanitaire « sans obstacles.»
Le Canada a soumis une demande d'amendement au projet de résolution jordanien condamnant « sans équivoque les attaques terroristes du Hamas » du 7 octobre et exigeant la « libération immédiate et inconditionnelle » des otages.
Mais l'Assemblée générale a rejeté l'amendement canadien parce qu'il n'a pas obtenu la majorité requise des deux tiers, puisque seulement 88 pays l'ont approuvé, 55 pays l'ont rejeté et 23 pays se sont abstenus de voter.