Rachat de Manchester United : Ratcliffe laisse le champ libre aux Qataris pour cette raison
Candidat au rachat de Manchester United, le milliardaire britannique Jim Ratcliffe a affirmé qu'il excluait de payer "des sommes folles" pour acquérir le club mancunien, alors que d'autres concurrents devraient entrer dans la course.
Le patron du groupe de chimie Ineos est pour l'instant l'une des deux parties intéressées, avec le président de la Qatar Islamic Bank (QIB) Jassim Bin Hamad Al Thani, à avoir transmis une offre officielle à la banque d'affaires Raine, chargée d'aider le club mancunien à évaluer les propositions.
Les propriétaires très impopulaires des Red Devils, la famille Glazer, ont annoncé en novembre procéder à un examen stratégique, la vente du club étant l'une des options envisagées. Le prix demandé par les Glazer est estimé à six milliards de dollars.
Jim Ratcliffe et son équipe se sont entretenus avec les dirigeants de Manchester United vendredi lors d'une visite au stade d'Old Trafford et au complexe d'entraînement de Carrington, un jour après la venue des représentants du cheikh Jassim.
Mais dans une interview accordée au Wall Street Journal, le milliardaire de 70 ans, a déclaré qu'il ne paierait pas un prix exorbitant pour le club 20 fois champion d'Angleterre.
"Comment décide-t-on du prix d'un tableau ? Comment décide-t-on du prix d'une maison ? Cela n'a rien à voir avec le coût de la construction ou de la peinture", a-t-il indiqué.
"Ce qu'il ne faut pas faire, c'est payer des sommes folles pour des choses que l'on regrette par la suite", a-t-il souligné.
Ratcliffe, qui possède déjà le club français de Nice, a déclaré que son intérêt pour United serait "purement de gagner des choses", qualifiant le club d'"actif communautaire", plutôt que d'actif financier.
Le média Sky News a affirmé mardi que le cheikh Jassim et Ratcliffe étaient en train de préparer une deuxième proposition avant la date limite de mercredi, ajoutant qu'un certain nombre d'autres parties pourraient entrer dans le processus d'appel d'offres.
Le fonds d'investissement américain Elliott Investment Management aurait également franchi la deuxième étape du processus, bien que l'on pense que cette société propose un plan de financement à un éventuel acheteur plutôt qu'une reprise en bonne et due forme. Selon RMCSPORT.