Présidentielle aux Comores: bilan d’une campagne électorale sans violence mais tendue
Aux Comores, la campagne électorale s’est achevée vendredi 12 janvier avant le double scrutin de dimanche.
Les Comoriens sont appelés aux urnes pour élire les futurs gouverneurs des trois îles de Grande Comore, Anjouan et Moheli.
Pour élire, aussi et surtout, leur président. La campagne, ouverte le 17 décembre, a duré officiellement quatre semaines. Le bilan de cette campagne, sans violence, mais particulièrement tendue.
Les six candidats ont sillonné l’archipel, généralement accompagnés des prétendants de leurs partis respectifs aux postes de gouverneurs. Mais ces élections dites « gubernatoriales » ont logiquement et largement été éclipsés par la présidentielle.
Azali Assoumani est au pouvoir depuis 2016. Après avoir modifié la Constitution pour pouvoir se représenter, il a demandé aux Comoriens de lui permettre de poursuivre son action. Les observateurs électoraux pointent l’utilisation, par le camp du président sortant, des moyens de l’État pour faire campagne, rapporte RFI.
Les candidats d’opposition ont cependant pu tenir leurs meetings librement.
Tous appellent à l’alternance, mais aucun n’a vraiment semblé y croire. Tant leurs discours ont été marqués par des accusations de « hold-up électoral en préparation. »