Présidentielle 2027 en France : "Je ne suis pas candidat à ma succession", dit Jean-Luc Mélenchon
Jean-Luc Mélenchon a déclaré jeudi soir sur France 2 qu'il n'était pas candidat pour représenter La France insoumise à la présidentielle 2027. Il a également regretté la crise que traverse actuellement son parti.
"Je ne suis pas candidat à ma succession" pour représenter La France insoumise à la présidentielle de 2027, a annoncé Jean-Luc Mélenchon sur France 2 jeudi 12 janvier, ménageant toutefois la possibilité que des "circonstances" futures en décident autrement.
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Sa priorité est de "finir le travail intellectuel", a-t-il confié. "Je ne suis pas partie prenante de la bataille pour ma succession", a indiqué depuis la Guyane celui qui a été candidat aux trois dernières élections présidentielles. "Vous voulez que je vous signe un papier ?", a-t-il encore ironisé, estimant que "ce sont les circonstances qui font les candidatures".
Pour lui succéder, "si quelqu'un réussit à se faire aimer, dans l'émulation plutôt que la compétition, alors ça viendra tout seul" pour le choix du candidat, a jugé le tribun âgé de 71 ans. "Ça fait un moment que je pense que je suis remplaçable", a-t-il dit, estimant avoir "pris toutes les dispositions" pour que cela advienne.
Crise
Néanmoins, il a regretté la crise récente à La France insoumise, qui a vu des figures comme Clémentine Autain, François Ruffin et Alexis Corbière dénoncer le remaniement, sans eux, de la direction du mouvement.
"Nous vivons actuellement une énorme crise de croissance, nous sommes passés de 17 à 75 députés", a observé l'ancien président du groupe. "Il faut s'adapter, s'habituer les uns aux autres, partager les postes, il y a des caractères craintifs qui veulent être présents partout", a-t-il ajouté.
Jean-Luc Mélenchon a appelé à préserver la forme du mouvement et "ne pas recréer un parti", ce qui "ne nous mène nulle part". Il s'est exclamé : "J'ai entendu des mots terribles... 'Purge', qui a été purgé? (...) Il vaudrait mieux qu'ils restent unis, ce pas une bonne idée de dénigrer le mouvement, de dire que ce n'est pas démocratique car ça l'est, c'est fédératif." Le fondateur de LFI a conclu : "Je leur dis 'Soyez raisonnables.'" Rapporte France 24