Présidentielle 2022 : "Pas elle", "Ecarter le pire", la presse étrangère commente le second tour
Si la trêve électorale empêche officiellement depuis vendredi soir les éditorialistes français de commenter le scrutin qui a lieu ce dimanche, la presse étrangère ne s’est pas fait prier pour donner son avis avant le second tour entre Macron et Le Pen
Dans son édito de ce samedi dans La Libre, Olivier le Bussy résume la prise de position des leaders européens : "Pas elle". "Outre qu’il serait un désastre pour la France, un quinquennat de Marine Le Pen aurait pour l’Union européenne des conséquences graves, sinon irrémédiables – dont pâtiraient aussi les Français", écrit l’éditorialiste belge. Selon lui, Marine Le Pen est "la candidate-héritière" d’un parti qui porte "une vision malsaine et surannée de la nation". "L’Europe ne sait que trop bien où cela conduit", prévient Olivier le Bussy.
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Même conclusion du côté du Temps, en Suisse : Richard Werly considère qu’un "précipice" sépare les deux candidats, qui pourrait avoir de lourdes conséquences sur la diplomatie et l’économie de l’UE. Sortie unilatérale du marché de l’électricité, baisse de la contribution française au budget communautaire, supériorité du droit constitutionnel français sur le droit européen… Autant de mesures qui rappellent "ce que réclament aujourd’hui les gouvernements polonais et hongrois, en guerre juridique avec la Commission", rappelle l’éditorialiste suisse, selon rtbf.