Rebond des prix du pétrole suite à la fermeture d'un champ libyen et aux tensions en mer Rouge
Les prix du pétrole connaissent une hausse mardi, alors que le marché se préoccupe des craintes entourant l'approvisionnement mondial en brut suite à la fermeture d'un champ pétrolier libyen et aux tensions en mer Rouge, après une chute significative la v
En milieu de matinée, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mars, augmente de 1,88%, atteignant 77,55 dollars. De son côté, le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain, pour livraison en février, monte de 1,91%, à 72,12 dollars.
Les analystes expliquent que les craintes de restriction de l'offre liées aux "tensions latentes en mer Rouge" et à "l'état de force majeure déclaré dans le champ pétrolier libyen de Sharara" ont pris le dessus, poussant les prix à la hausse.
La Compagnie nationale de pétrole (NOC) en Libye a annoncé dimanche la suspension de la production de ce champ pétrolier majeur situé au sud-ouest du pays en raison d'un mouvement de protestation ayant bloqué l'activité sur le site.
Ce champ produit normalement 315 000 barils par jour, sur une production nationale de plus de 1,2 million de barils par jour.
La veille, les prix du brut avaient brièvement chuté d'environ 5% après l'annonce de la baisse du prix de vente du baril d'Aramco en Asie.
Selon un document communiqué par Aramco aux médias, la compagnie nationale saoudienne prévoit de réduire ses prix de deux dollars par baril en février pour ses clients asiatiques, atteignant ainsi son niveau le plus bas depuis 27 mois.
En ce qui concerne le gaz naturel, le contrat à terme du TTF néerlandais, considéré comme la référence européenne, connaît une légère baisse de 1%, s'établissant à 31,32 euros le mégawattheure (MWh).
Cette diminution des prix s'explique par une demande toujours faible malgré les températures et des niveaux de stocks confortables en Europe, dépassant de plus de 16% les niveaux habituels pour cette période de l'année, selon les experts.