Propos polémique sur l'Algérie en France : le RN vole au secours du député José Gonzalez
En France, le Rassemblement national veut éteindre la polémique. Pour le premier jour de la nouvelle Assemblée nationale ce mardi, il revenait au doyen d'âge des députés de présider la séance. Celui-ci n'était autre José Gonzalez, élu RN des Bouches-du-Rh
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Plusieurs élus de Rassemblement national ont salué le discours de José Gonzalez, en cherchant à mettre un terme à la polémique.
Lors de son discours, l'homme a évoqué avec émotion son parcours personnel, et notamment sa jeunesse en Algérie française, avant que le pays ne devienne indépendant. Un choix qui a fait tiquer un bon nombre de ses collègues à gauche. Alors que les réactions commençaient à s'accumuler, José Gonzalez a été interrogé après la séance sur son opinion concernant la guerre d'Algérie.
"Franchement, je ne suis pas là pour juger si l'OAS a commis des crimes, je ne sais même pas ce qu'était l'OAS ou presque pas", assure-t-il, créant avec ce commentaire d'autres réactions outrées.
Parmi celles-ci, l'on retrouve Sandrine Rousseau, députée de la Nupes, qui s'est inquiétée sur notre plateau d'une "revisite de l'histoire",selon BFMTV.
Gonzalez, lui, a réitéré ses propos, et les a même clarifiés, une fois descendu du perchoir : «Venez avec moi en Algérie, je vais vous trouver beaucoup d’Algériens qui vont vous dire “quand est-ce que vous revenez, vous, les Français ?”» a-t-il expliqué à des journalistes, salle des Quatre-Colonnes, une fois son discours terminé. Alors qu’on lui demandait si la France avait commis des crimes en Algérie – Emmanuel Macron avait qualifié en 2017 la colonisation de «crime contre l’humanité» –, Gonzalez a répondu : «Non, et certainement pas des crimes de guerre.»