PSG : Les Ultras parisiens réclament le départ de Neymar.. Messi insulté (Vidéo)
Gros rassemblement devant le siège du PSG, alors que Les Ultras parisiens réclament le départ de Neymar : "Ils nous ont fait honte toute l'année".
Mobilisés ce mercredi devant le siège du PSG, plusieurs centaines d'ultras parisiens voulaient obtenir "des réponses à nos demandes et revendications" de la part de la direction du club de la capitale.
Les Ultras en ont profité pour demander les départs de la direction du club, dont Nasser Al-Khelaïfi, et de plusieurs "joueurs parasites": Marco Verratti, Lionel Messi et Neymar.
Un appel à la mobilisation entendu. Plusieurs centaines de supporters du PSG se sont réunis ce mercredi devant la Factory afin d'exprimer leurs différends avec la direction et la gestion du Paris Saint-Germain. En plus d'un communiqué publié dans l'après-midi, les Ultras ont expressement demandé les départs de Nasser Al-Khelaïfi, Marco Verratti, Neymar et Lionel Messi. Suspendu par le PSG en raison d'un voyage en Arabie Saoudite l'ayant fait manquer l'entraînement de lundi, l'Argentin a d'ailleurs été copieusement insulté par les supporters.
Neymar, Messi, Verratti et Al-Khelaïfi ciblés
Le Collectif Ultras Paris avait annoncé mardi soir sur les coups de 23h une mobilisation à 18h ce mercredi devant la Factory, le siège du club parisien, "afin d'avoir enfin des réponses à nos demandes et revendications" de la part de la direction du PSG. "Il est temps que les choses bougent et que l'institution PSG retrouve son âme, son esprit parisien et sa splendeur" pouvait-on lire sur le communiqué, qui incitait à une manifestation pacifique pour "faire avancer les choses de manière structurée et intelligente".
L'appel a bien été entendu par les supporters, puisque plusieurs centaines d'entre eux étaient effectivement présents pour crier leur ras-le-bol, derrière des banderoles "PSG où es-tu, où vas-tu, m'entends-tu?" ou encore "Direction démission". Marco Verratti, Neymar, Lionel Messi ainsi que Nasser Al-Khelaïfi et sa direction sont les principaux visés par des chants et autres slogans, parfois insultants, qui demandent leur départ.
"Ils nous ont fait honte toute l'année"
Le président du CUP, Romain Mabille, a lancé au micro: "Il n'y a pas de capitaine à bord du bateau. On veut un président qui soit plus présent, qui accepte de nous rencontrer quand on lui demande." "Le PSG c'est au Parc des Princes, c'est pas le Stade de France", lance-t-il en critiquant la politique tarifaire du club qui empêche les supporters de se rendre au stade, au profit des touristes. "Ils nous ont fait honte toute l'année", conclut-il au sujet des joueurs.
Des propos qui font écho à ceux relayés dans un nouveau communiqué, publié pendant la manifestation, dans lequel le CUP demande au propriétaire qatari de "faire du foot". "Beaucoup de décisions prises ne respectent en rien l'institution PSG" démarre le CUP avant de lister une série de problèmes: la gestion du club, le PSG au Parc des Princes, Ticket Place, le maillot, le recrutement, les joueurs "parasites", la volonté de garder les jeunes, la non-présence des anciens dans l'environnement du club et un 11e titre impératif".
"Nous nous demandons si, à ce jour, il y a encore un pilote dans l'avion. Beaucoup de décisions prises ne respectent en rien l'institution Paris Saint-Germain", écrit le CUP à propos de la gestion du club. Le groupe critique aussi la candidature du PSG pour le rachat du Stade de France: "Il n'est pas imaginable que le club quitte le Parc des princes. Nous déplorons la candidature du club concernant le rachat du Stade de France de Saint-Denis qui n'a ni âme ni histoire en lien avec notre club."
"Il est temps de faire le ménage dans le vestiaire"
"La soupe était bonne pendant trop longtemps il faut cela cesse. Un effectif cohérent, ambitieux et professionnel, poursuit le communiqué. (...) Il est temps de faire le ménage dans le vestiaire. Trop de joueurs sous contrat ne sont présents à ce jour que pour toucher le salaire et non par ambition sportive." Un changement de politique sportive qui doit se faire en faveur des jeunes du centre de formation selon eux.