Résurgence de la variole du singe en Côte d'Ivoire : Appel du gouvernement à la vigilance
En Côte d’Ivoire, la situation sanitaire liée à la variole du singe se dégrade. Huit cas ont été confirmés par les autorités sanitaires, avec un premier décès enregistré.
Face à cette situation alarmante, le gouvernement exhorte la population à éviter tout contact avec les animaux sauvages et rappelle l’interdiction stricte de leur détention en captivité.
Les cas confirmés sont répartis entre le district de Tabou, à l’ouest du pays, où le premier cas a été détecté, et la capitale Abidjan, plus précisément dans les communes de Koumassi, Yopougon, et Abobo. Les chaînes de transmission n’ont pas encore été clairement établies, mais il est bien connu que cette fièvre éruptive peut se transmettre de l’animal à l’homme, ainsi que d’homme à homme.
Le ministère des Eaux et Forêts a diffusé un communiqué pour rappeler à la population l’interdiction de détenir des animaux sauvages en captivité. En raison de la fermeture actuelle de la chasse, il est illégal de garder des singes, agoutis, écureuils ou autres animaux sauvages, que ce soit comme animaux de compagnie ou pour la consommation de viande de brousse.
Le ministre des Eaux et Forêts, Laurent Tchagba, appelle à la responsabilité civique et à la coopération des citoyens pour endiguer la propagation de cette maladie potentiellement mortelle. Il encourage les populations à remettre ces animaux aux autorités compétentes avant le 31 août. Les contrevenants s’exposent à des peines sévères pouvant aller de 5 à 20 ans de prison ferme.
La variole du singe connaît une recrudescence non seulement en Afrique mais également en Europe. Face à cette situation, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé la convocation d’un comité d’urgence ce mercredi pour déterminer si l’épidémie doit être considérée comme une urgence de santé publique de portée internationale.