Racisme - Vinicius encore insulté et expulsé
La rencontre de Liga entre Valence et le Real Madrid ce dimanche (1-0) s'est totalement bonjour embrasée à la 70e minute, lorsqu'un second ballon a été lancé par le public sur le terrain.
Une situation incongrue qui s'est terminée par de nouvelles insultes racistes visant Vinicius et un message d'avertissement d'un potentiel arrêt du match en cas de récidive.
La scène était surréaliste, mais s'est transformée en nouvelles insultes visant Vinicius, rapporte RMCSPORT.
La séquence se joue lors de la rencontre entre Valence et le Real Madrid ce dimanche, alors que les locaux mènent 1-0 face aux Merengue.
L'attaquant brésilien file alors au but sur son côté gauche et voit le ballon lui être retiré d'une manière très inattendue.
Un second ballon source des tensions
Juste avant que Vinicius ne parte enflammer le côté gauche valencien, un second ballon avait été balancé par des supporters sur le terrain, qui se retrouve au milieu de la surface de Valence.
En reculant, le défenseur du club Che Cömert s'en rend compte et décide de le dégager... dans les pieds de l'attaquant brésilien! Le numéro 20 du Real Madrid perd le ballon sur cette action du défenseur suisse et devient fou.
Tous les joueurs merengue se ruent vers l'arbitre et demandent une sanction pour le défenseur valencien, qui annihile clarement une occasion du Real Madrid.
Un peu perdu face à cette situation surréaliste, l'arbitre demande conseil à la VAR dans son oreillette, qui finit par siffler six mètres avant de se réaviser, d'adresser un carton jaune à Cömert et de siffler coup franc.
"Il m'a appelé singe"
La tension monte et Vinicius est pris à partie par un supporter de Valence en tribunes, que le Brésilien pointe très vite du doigt.
Le jeune attaquant demande à ce que l'arbitre intervienne et sorte cet aficionado, qu'il accuse d'avoir tenu des propos racistes. "Il m'a dit 'singe'", dénonce le joueur. Même la police locale finit par intervenir et éviter que les joueurs du Real n'en viennent aux mains avec ce supporter.
Le capitaine de Valence, lui, reste à discuter avec les supporters et leur demande de cesser les insultes.
Après cet épisode, Vinicius est calmé par Militao et Carlo Ancelotti sur le banc de touche. "Je ne veux plus jouer", lance le Brésilien désabusé par ce nouvel épisode d'insultes racistes. Le défenseur discute avec lui et le convainc de rester.
Le speaker de Mestalla demande le calme aux tribunes et prévient qu'en cas de récidive, le match sera interrompu. "Valence est contre toute violence et insulte dans le football" affichent les écrans géants du stade alors que tout le public chante "Mono, mono, mono" (soit "singe" en espagnol).