Rayan Cherki, la guerre entre la FAF et la FFF pour son avenir international
En cette période de trêve hivernale, l'avenir international de Rayan Cherki, la jeune pépite de l’Olympique Lyonnais, est au cœur des discussions et suscite une forte concurrence entre la Fédération algérienne de football (FAF) et la Fédération française
Longtemps perçu comme étant proche de l’Algérie, pays d’origine de sa famille, Rayan Cherki garde le mystère autour de son choix de nationalité sportive. Toutefois, la FFF semble déterminée à saisir cette opportunité.
D’après des informations fiables, la fédération française aurait sollicité l’aide des dirigeants lyonnais pour persuader le jeune attaquant de choisir les Bleus.
Les responsables de l'OL ont mis en avant un argument stratégique : les grandes équipes européennes, notamment anglaises, hésiteraient à recruter des joueurs sélectionnés par des équipes africaines en raison des absences prolongées dues à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), qui se déroule souvent en plein milieu de la saison.
Cet aspect est crucial pour l'Olympique Lyonnais, qui espère transférer Cherki vers un club prestigieux comme Liverpool ou Manchester United et ainsi réaliser une plus-value financière importante.
Leçons tirées de l’affaire Fekir
Du côté algérien, la FAF est déterminée à éviter les erreurs du passé, notamment celle concernant Nabil Fekir en 2015. À l'époque, l’Algérie pensait avoir convaincu le joueur, mais sous la pression de l’OL et de son ancien président Jean-Michel Aulas, Fekir avait finalement choisi l’équipe de France.
Pour ne pas revivre ce scénario, la FAF met en place une série d’efforts en coulisses. Le président de la FAF, Walid Sadi, se montre très impliqué dans la démarche de convaincre Cherki et sa famille, en insistant sur le rôle essentiel que le jeune talent pourrait jouer au sein de l’équipe nationale algérienne.
Cherki hésite
Pour l’instant, Cherki reste indécis. Bien qu’il ait été sollicité par la FAF pour fournir les documents nécessaires à sa qualification auprès de la FIFA, il a expliqué que son emploi du temps chargé avec l'OL l'empêchait de prendre une décision. Cette indécision est perçue par la FAF comme un moyen pour le joueur de repousser le moment de choisir et de réfléchir davantage à son avenir.
Un choix déterminant à venir
À seulement 21 ans, Rayan Cherki doit faire face à une décision qui pourrait avoir un impact majeur sur sa carrière et son identité sportive. Les deux fédérations redoublent d’efforts pour le convaincre, mais le jeune joueur devra bientôt choisir : jouer pour les Bleus ou pour les Fennecs.