Real Madrid: "la peur peut être positive", juge Ancelotti avant le clasico
L'entraîneur du Real Madrid Carlo Ancelotti a déclaré samedi avoir parfois "peur" avant les matches, un sentiment qu'il décrit comme "positif", à la veille du premier clasico prévue dimanche au Camp Nou.
"Il y a de la préoccupation, c'est normal.. Et même de la peur, parfois. Mais ce sont des sentiments positifs. Si tu n'as pas peur, tu affronteras un lion en pensant que c'est un chat.
La peur peut être positive. J'ai une équipe forte, avec des qualités physiques et techniques, certes, mais avant tout mentales", a salué Ancelotti en conférence de presse d'avant-match. "La peur, ça te prend avant un match, pendant un entraînement, parfois après un entraînement, quand tu vois que l'équipe n'était pas assez investie... C'est une sensation assez constante.
Mais c'est une bonne sensation. Par chance, je ne suis jamais terrorisé avant un match, parce que je pense qu'il y a pire dans la vie que de perdre un match de football", s'est expliqué le technicien italien.
Ancelotti a précisé qu'Eden Hazard et Dani Carvajal s'étaient entraînés avec le reste de l'équipe ce samedi et qu'ils étaient prêts à jouer le clasico, le premier depuis que Cristiano Ronaldo et Lionel Messi ont tous deux quitté la Liga.
"Sans Messi, sans Ronaldo, les sensations sont les mêmes, il n'y a rien qui change. On ne doit pas penser aux individualités, mais à l'équipe.
Les joueurs font partie d'un moment, d'une période, mais le Barça - Real Madrid a toujours existé et existera toujours, même après Sergio Ramos, Cristiano, Messi, ou beaucoup d'autres", a assuré "Carletto" samedi.
Le technicien italien, qui n'a jamais gagné au Camp Nou, a salué le travail du Barça pour garder son identité de jeu. "Les joueurs ont changé, il n'y a plus Messi, mais il y en a d'autres. Pour moi, les jeunes du Barça sont fantastiques.
Avant, c'était le Barça de Messi qu'on affrontait, c'est vrai. Mais on est désormais dans une autre réalité. Je ne veux pas que cette absence altère notre préparation, parce que contre le Barça, ça a toujours été un match compliqué, et ça le restera toujours", a conclu Ancelotti.