Les ex-salariés de la SAM attaquent Renault aux prud'hommes
Plus de 280 ex-salariés de la SAM, un ancien sous-traitant aveyronnais de Renault, ont attaqué le groupe automobile devant les prud'hommes et demandé le versement de 15 millions d'euros d'indemnités, a indiqué mardi leur avocat.
Malgré cette procédure devant le conseil des prud'hommes de Rodez, les salariés «sont toujours prêts à négocier» avec Renault, a précisé à l'AFP Me Renaud Frechin.
Les 283 salariés de la Société aveyronnaise de métallurgie (SAM), dont la cessation d'activité a été décidée en novembre dernier, attaquent aussi les mandataires judiciaires et le groupe chinois Jinjiang, propriétaire de la SAM depuis 2017.
Ils demandent notamment la reconnaissance de Renault comme co-employeur, aux côtés de Jinjiang, qui «ne paye plus rien pour la SAM depuis longtemps», a encore déclaré Me Frechin.
De ce fait, si les salariés avaient gain de cause, Renault pourrait être obligé de leur verser l'intégralité des près de 15 millions d'euros de dommages et intérêts réclamés, selon Le Figaro.