Le retrait des Casques bleus du Mali s'annonce difficile
Alors que la deuxième phase du retrait des Casques bleus du Mali débute, le patron de la mission de l’ONU dans le pays, El Ghassim Wane, a annoncé, lundi 28 août, que ce retrait s’annonçait extrêmement difficile.
Alors que la deuxième phase du retrait des Casques bleus du Mali débute, le patron de la mission de l’ONU dans le pays, El Ghassim Wane, a annoncé, lundi 28 août, que ce retrait s’annonçait extrêmement difficile en raison des conditions sécuritaires et logistiques, ainsi que du calendrier très serré de l’opération. Les Nations unies, à la suite d’une demande de la junte militaire au pouvoir au Mali, ont mis fin à leur mission de maintien de la paix dans le pays (MINUSMA) fin juin, et ont jusqu’au 31 décembre pour retirer l’intégralité de leur personnel présent sur le territoire malien, une opération que le secrétaire général de l’ONU António Guterres a qualifié de « sans précédent ».
D’après les chiffres des Nations unies, la mission pour la stabilisation au Mali était la quatrième opération la plus importante des douze en cours dans le monde en matière de quantité de personnel déployé : plus de 13 000 personnes se trouvaient sur le terrain en juin, et seulement 1 096 Casques bleus on à ce jour été évacués. Le récent coup d’État au Niger voisin impacte également le retrait des troupes des Nations unies, celles-ci devant transiter par le pays. C’est actuellement la mission en cours en Centrafrique qui compte le plus grand nombre de personnel : près de 17 000 personnes y sont actuellement déployées. Viennent ensuite les missions au Soudan du Sud (15 365 personnes), et en République démocratique du Congo (14 641 personnes), rapporte Statista.