Retrait du Mali : la France dit refuser les pressions, selon Castex
La France ne tolérera «aucun ultimatum» et ne sera «sensible à aucune pression» dans la gestion du retrait de ses troupes du Mali, qui se fera «en bon ordre et en sécurité», a assuré mardi 22 février Jean Castex devant l'Assemblée nationale.
Alors que la junte au pouvoir à Bamako a demandé vendredi à Paris de faire partir «sans délai» ses soldats, le Premier ministre a répondu que «la sécurité de nos soldats, comme celle de nos ressortissants, sera notre priorité». «Nous ne tolérerons aucun ultimatum, et ne serons sensibles à aucune pression, quelle que soit leur provenance», a martelé Jean Castex, lors d'une déclaration devant l'Assemblée nationale suivie d'un débat dans un hémicycle particulièrement dégarni. La France a annoncé jeudi le désengagement progressif des quelque 2400 militaires déployés au Mali, sur un total de 4600 au Sahel, dans un contexte de vives tensions avec les colonels arrivés au pouvoir par la force en août 2020, selon Le Figaro.