Football: À 24 ans, il est le footballeur le plus riche du monde
INCROYABLE. Loin devant Mbappé, Ronaldo et Messi
Attaquant inconnu du grand public, ce membre de la famille Bolkiah est le joueur le plus fortuné du football mondial, et il trouve toujours une équipe pour l’accueillir.
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Le footballeur le plus riche du monde est inconnu de la plupart d’entre nous. Il ne s’agit en effet ni de Cristiano Ronaldo, ni de Lionel Messi, de Kylian Mbappé ou de Neymar. Le vrai crésus du football mondial s’appelle Faiq Bolkiah, il est âgé de 24 ans et joue au poste d’attaquant au Chonburi FC, une équipe du championnat thaïlandais. De fait, Faiq Bolkiah est le fils de Jefri Bolkiah, Prince de Brunei et petit-fils de Hassanal Bolkiah, Sultan de Brunei. Né à Los Angeles le 9 mai 1998, Faiq Bolkiah possède la double nationalité américaine et brunéienne. Nourrissant depuis l’enfance le rêve de devenir footballeur professionnel, Faiq Bolkiah n’a jamais eu besoin de travailler pour subvenir à ses besoins et a donc pu se consacrer entièrement au ballon rond.
Quelle est sa fortune ?
Laissez tomber les classements des footballeurs qui possèdent les comptes bancaires les plus fournis de la planète. Vous n’y êtes pas du tout. Faiq Bolkiah, ce quasi-inconnu, est bien plus riche que tous ceux-là. On estime son patrimoine à 18 milliards d’euros. Pour vous donner un ordre de grandeur, on estime que la fortune accumulée jusqu’à présent par Cristiano Ronaldo se situe autour du milliard d’euros.
La carrière de Faiq Bolkiah
Faiq Bolkiah a commencé à se consacrer au football en 2009, lorsqu’à 11 ans, il entre dans l’équipe jeune de Southampton, en Angleterre. Malgré des preuves d’engagement et de volonté, ses qualités physiques ne permettent pas de le distinguer de ses camarades et le jeune Faiq Bolkiah peine à sortir du rang. Les saisons passent et en 2014, les recruteurs de Chelsea décident de croire en lui (on ne saura jamais si cela était dû aux qualités de son jeu ou au prestige de son nom). Il signe un contrat de deux ans avec les Blues qui arrive à son terme en 2016, date à laquelle Chelsea décide de le laisser libre. Faiq Bolkiah ne se déclare pas vaincu pour autant et trouve un accord avec Stoke City, s’entrainant au sein de l’équipe jeune. Le Brunéien fait tout son possible pour se faire repérer, mais le club de Stoke le délaisse à son tour. Le jeune homme ne lâche rien et trouve une équipe prête à faire appel à ses services. C’est Leicester City, le club que Claudio Ranieri amènera miraculeusement jusqu’au sommet de la Premier League, qui lui offre une nouvelle chance en lui faisant signer son premier contrat professionnel et en l’insérant dans l’effectif de l’équipe réserve. À Leicester, Faiq Bolkiah n’est pas complètement invisible.
Il entre en jeu pour quelques matchs de Youth League et son visage apparaît même sur la photo officielle de la saison 2018-2019. Il restera encore jusqu’en 2020 à l’ombre du King Power Stadium, date à laquelle on lui signifie qu’il est libre de partir. Mais cela n’effraie pas notre homme, qui fait preuve d’une volonté à toute épreuve. Il réussit à se faire acheter par le club portugais de CS Maritimo (actuellement en Première Ligue). Pourtant, lors de la première saison, sa présence reste fantomatique : zéro temps de jeu. L’année suivante, les choses s’améliorent quelque peu : deux titularisations, et aucun but. Et c’est ainsi qu’au terme d’une énième saison décevante, le CS Maritimo le remercie. C’est alors qu’il trouve refuge à Chonburi où, au moins, il joue 12 matchs (évidemment sans marquer).
Mais en équipe nationale...
Le joueur le plus riche du monde, qui peine à trouver sa place dans un effectif de Ligue 1 thaïlandaise est cependant toujours au rendez-vous avec son équipe nationale. Peut-être que la stature de son père et de son oncle n’est pas étrangère au choix du sélectionneur ? En l’absence de certitudes, on en est réduit aux conjectures. On sait juste que Faiq a marqué avec l’équipe nationale, certes sur penalty, mais on imagine son émotion.
Ses propos
“Je joue au foot depuis mon plus jeune âge, j’ai toujours eu un ballon entre les pieds. Ma famille m’a toujours soutenu, en me préparant physiquement et psychologiquement. Aujourd’hui, c’est ma famille qui est mon point de repère.” Le football, quant à lui, reste un passe-temps agréable, mais guère plus. Rapporte GQmagazine.