D’énormes changements se sont produits ce 13 novembre à la tete du gouvernement du Royaume-Unis.

La ministre de l’intérieur britannique Suella Braverman a été démise de ses fonctions ce 13 novembre, par le premier ministre britannique Rishi Sunak.

Au cœur de nombreuses critiques et polémiques en raison de sa gestion des manifestations pro-palestiniennes, objet de nombreux appels à la démission, Suella Braverman a été contrainte de quitter son poste qu’elle occupe depuis un peu plus d’un an.

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Ses critiques formulées à l'encontre de la police la semaine dernière, ont constitué la provocation de trop. En effet, la ministre de 43 ans avait exprimé son mécontentement aux policiers pour avoir permis le déroulement de la manifestation pro-palestinienne, attirant l’ire de l’opinion publique britannique. Suella Braverman avait déjà fait objet de sévères critiques sur ses propos envers les migrants et réfugiés. Elle avait averti contre « l’invasion » migratoire ou un « ouragan » migrants.

Elle est remplacée aujourd’hui par l'actuel ministre des Affaires étrangères, James Cleverly.

Le grand retour de David Cameron

L’autre grande nouvelle du jour réside dans le retour de l’ancien premier ministre britannique David Cameron, nommé ce matin à la tete de la diplomatie du royaume. Le nouveau ministre des affaires étrangères a indiqué sur sa page X, anciennement Twitter, que son rappel parmi l’exécutif britannique intervient dans un moment critique de l’actualité internationale et qu’il va déployer tous ses efforts avec les partenaires du Royaume pour tenter d’apporter des solutions.

« Nous faisons face à un ensemble impressionnant de défis internationaux, y compris la guerre en Ukraine et la crise au Moyen-Orient. En cette période de profonds changements mondiaux, il a rarement été plus important pour notre pays de soutenir nos alliés, de renforcer nos partenariats et de faire entendre notre voix », a-t-il posté sur son compte X.

David Cameron a occupé le poste de premier ministre de la Grande- Bretagne entre 2000 et 2016 et a été l’architecte du Brexit.