Moscou pourrait envisager une frappe nucléaire préventive pour désarmer un ennemi, affirme Poutine
Pour la deuxième fois cette semaine, le chef du Kremlin a agité la menace nucléaire en laissant entendre que Moscou pourrait réviser sa doctrine consistant à ne pas frapper en premier.
La Russie pourrait modifier sa doctrine militaire en introduisant la possibilité d'une frappe nucléaire préventive pour désarmer un ennemi, a indiqué vendredi 9 décembre le président russe Vladimir Poutine.
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Il répondait à une question d'un journaliste, lors d'une visite à Bichkek, qui lui demandait de clarifier sa déclaration du début de la semaine sur l'emploi des armes nucléaires, indique l'AFP.
S'adressant à la presse quelques jours après avoir averti que le risque de guerre nucléaire augmentait mais que la Russie ne frapperait pas la première, Vladimir Poutine a déclaré que Moscou envisageait d'adopter ce qu'il a appelé le concept de Washington d'une frappe préventive. «Tout d'abord, les États-Unis ont développé le concept d'une frappe préventive.
Deuxièmement, ils développent un système de frappe visant à désarmer» (l'ennemi), a déclaré le président Poutine aux journalistes suivant sa visite au Kirghizstan.