Russie : mutinerie avortée, retrait de Wagner, Biélorussie ..Ce qui l'on sait
Les forces du groupe paramilitaire Wagner ont commencé à quitter leurs positions en Russie sur ordre de leur chef Evguéni Prigojine, qui a fait volte-face après avoir frontalement défié l'autorité du président russe Vladimir Poutine.
PÉKIN A EXPRIMÉ SON "SOUTIEN" À MOSCOU, SELON LA DIPLOMATIE RUSSE
La Russie a affirmé dimanche que la Chine avait exprimé son "soutien" aux efforts du président Vladimir Poutine pour "stabiliser la situation". C'est dans ce contexte que le vice-ministre russe des Affaires étrangères Andreï Roudenko a été reçu dimanche par le ministre chinois des Affaires étrangères Qin Gang et le vice-ministre Ma Zhaoxu, selon RTL.
"C'EST LA PREMIÈRE FOIS QUE POUTINE A CRU QU'IL POUVAIT PERDRE LE POUVOIR", SELON NICOLAS TENZER
Pour Nicolas Tenzer, cette rébellion avortée a fait trembler le régime de Moscou : "C'est la première fois, en 23 ans de pouvoir, que Poutine a cru qu'il pouvait perdre le pouvoir (...) Il était pour la première fois fragilisé parce qu'on avait une milice privée capable de prendre le pouvoir. Prigojine avait aussi une certaine popularité auprès d'une partie de l'armée russe, voire au sein du commandement militaire".
Les combattants du groupe paramilitaire russe Wagner se retirent de la région de Voronej, frontalière de l'Ukraine, ont déclaré dimanche les autorités locales.
Au lendemain d'une journée qui a ébranlée la Russie, le Général Christophe Gomart, ancien chef du renseignement militaire, s'est exprimé sur RTL. Selon lui, cette machine arrière est "assez étonnante".
Le "régime d'opération antiterroriste" instauré à Moscou et dans sa région après la mutinerie du groupe paramilitaire Wagner reste en vigueur dimanche, malgré la volte-face du chef de la rébellion Evguéni Prigojine. D'importantes patrouilles de police étaient toujours déployées le long de la route principale menant à la sortie de Moscou dans le sud de la capitale, a constaté une journaliste de l'AFP.